L’Allemagne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, ainsi que l’Union européenne, ont signé une déclaration pour promouvoir une alliance pour une transition énergétique « équitable, ambitieuse et durable » en Afrique du Sud, qui a également ratifié l’initiative, dans le cadre de la XXVIIe Conférence des Parties des Nations Unies sur les changements climatiques qui s’est tenue en Égypte.

« Cyril Ramaphosa, président de la République d’Afrique du Sud, a lancé un nouveau plan d’investissement pour une transition énergétique juste le 7 novembre lors d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement (à) la COP27 », ont-ils expliqué dans un communiqué commun.

Ce plan apportera des financements dans trois domaines spécifiques : l’énergie, les véhicules électriques et l’hydrogène vert. Le montant total s’élève à 98 000 millions de dollars (97,7 millions d’euros) sur cinq ans.

Pour le moment, les pays signataires se sont engagés à hauteur de 8 500 millions dans une première phase du programme, qui comprend également des subventions, des prêts préférentiels et des instruments d’investissement.
et risque partagé.

« Je tiens à féliciter le président Ramaphosa pour les progrès réalisés dans le partenariat pour une transition énergétique juste en Afrique du Sud. Un an après la COP26, l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni et nos amis de l’International Partners Group ont montré notre véritable volonté de transformation.
pour mettre fin au changement climatique », a déclaré le Premier ministre britannique Rishi Sunak.

De son côté, le président des États-Unis, Joe Biden, a souligné qu’ils soutenaient les initiatives en matière d’énergie propre et d’infrastructures qui permettent « d’apporter aux mineurs et aux populations touchées l’aide nécessaire » pour ladite transition.

Le président français, Emmanuel Macron, s’est également exprimé dans le même sens, affirmant qu’il permettra de renforcer « la sécurité énergétique du pays, de verdir son mix énergétique et
servir de point de référence pour les autres pays du monde », afin de « ne laisser personne de côté ».

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également salué l’initiative, tandis que le chancelier allemand, Olaf Scholz, a souligné qu’il s’agissait « d’un début ambitieux qui devra être suivi de plus d’efforts ».

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