MADRID, 20 juillet (EUROPA PRESS) –

Le président de la France, Emmanuel Macron, a finalement adopté ce jeudi, et après plusieurs jours d’attente, un remaniement partiel du gouvernement, qui maintiendra Elizabeth Borne au poste de Premier ministre, éteignant ainsi les rumeurs de fractures au sein de la politique nationale française.

Si le remaniement ministériel n’implique pas de changement substantiel, il met en lumière le départ de la secrétaire d’Etat à l’Economie sociale, Marlène Schiappa, ponctué par une couverture polémique du magazine ‘PlayBoy’ et mise en cause dans une affaire présumée de détournement de fonds, selon Radio France Internationale.

S’adressant à BFM TV, Schiappa a indiqué que “personne ne peut prédire l’avenir”, laissant ainsi la porte ouverte à un éventuel retour en politique dans le futur. Parallèlement à celui de Schiappa, le départ de Pap Ndiaye au poste de ministre de l’Education marque le pas, poste que Gabriel Attal occupera désormais.

De même, l’ancien directeur de cabinet du Borne, Aurélien Rousseau, a été nommé ministre de la Santé, en remplacement de François Braun. La présidente du groupe parlementaire Renaissance à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé, dirigera désormais le ministère des Solidarités, en remplacement de Jean-Christophe Combe.

La nouvelle équipe gouvernementale française, dirigée par Borne, devrait tenir un conseil des ministres vendredi à 10h00. Au tournant de l’été, avec le nouvel exécutif déjà en place, Macron envisage de promouvoir une batterie de lois sur l’écologie, la migration et la sécurité intérieure.

La France a été le théâtre ces dernières semaines d’émeutes et de manifestations sociales suite à la mort d’un garçon de 17 ans aux mains de la police à Nanterre. Les manifestations, qui ont duré plusieurs jours, ont laissé un solde élevé de détenus et des milliers d’euros de destruction sur la voie publique.

Avant cela, Macron avait fait face à un grand rejet social pour l’approbation de la réforme controversée des retraites. La réforme a rapidement amené les syndicats, l’opposition et une grande partie de la population française à un accord, qui n’a pas hésité à descendre également dans la rue en plusieurs jours de protestation dans tout le pays.

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