Macron décrète un deuil national le 23 décembre suite au passage meurtrier du cyclone "Chido" à Mayotte

“Nous sommes une nation. Nous partageons tous la douleur du peuple de Mayo. Je déclarerai un deuil national pour ce lundi 23 décembre. Nos drapeaux seront en berne”, a-t-il écrit ce jeudi sur son compte X, alors qu'il transité par ce petit territoire français d'outre-mer situé dans l'océan Indien.

Macron a rencontré des dizaines d'habitants touchés, qui lui ont critiqué les conditions difficiles auxquelles il est confronté après le passage de ce qui a été la plus grande tempête qui ait frappé cette région depuis près d'un siècle et qui aurait pu faire, selon d'autres estimations, des centaines de victimes. de décès.

Ainsi, il a reconnu qu'« il est probable qu'il y ait beaucoup plus de victimes » et d'autres « situations dramatiques qui ne se sont pas révélées », mais il a exclu de déclarer l'état d'urgence, après avoir déjà décrété celui d'une situation naturelle exceptionnelle. catastrophe.

Macron a expliqué que “l'état d'urgence au sens juridique du terme n'est plus utile” et qu'il est principalement utilisé lorsque des cas de terrorisme surviennent. “Compte tenu de la réalité, nous n'en avons pas besoin”, a-t-il déclaré.

Macron a promis que l'approvisionnement en électricité et en eau, ainsi que le réseau de téléphonie mobile, seraient rétablis dans les plus brefs délais, ainsi que la mise en œuvre d'une loi spéciale pour reconstruire les dégâts causés par le cyclone, évalués entre 650 et 800 millions. d'euros

“Nous avons pu reconstruire notre cathédrale en cinq ans, ce serait une tragédie si nous ne parvenions pas à reconstruire Mayotte avec les Mayois”, a déclaré Macron, qui a promis d'augmenter les distributions de nourriture et d'eau, ainsi que la présence de forces de sécurité dans les rues pour contrôler les pillages et le manque de contrôle.

De même, le président français a également promis de mettre fin aux bidonvilles, où vit un tiers des 320 000 habitants de ce territoire, et qui ont été les plus touchés, grâce à cette loi spéciale. “A long terme, nous voulons que ces bidonvilles n'existent plus”, a-t-il déclaré.

Une partie du plan consiste également, a-t-il précisé, à augmenter le nombre d'expulsions de migrants irréguliers arrivant dans l'archipel, notamment en provenance des Comores voisines, entre 35 000 et 40 000 par an.

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