Le 10 avril, la France se rendra aux urnes lors d’un premier tour au cours duquel 12 candidats se disputeront le titre de président du pays, un rendez-vous avec les urnes qui, selon les sondages, devrait être le premier de deux tours électoraux. . Quelles sont les clés de ces élections ? qui sont les candidats ? Et quels sont les principaux sujets de débat ? Nous l’expliquons.
Sur 65 pré-candidats à l’élection présidentielle, seuls 12 ont été validés par le Conseil constitutionnel pour se présenter aux élections. Cela est dû à une règle stricte et particulière en France qui détermine que tout candidat doit officiellement avoir 500 soutiens ou plus de la part des maires et autres élus du pays.
Ainsi, l’actuel président Emmanuel Macron est le candidat favori dans les sondages pour continuer à être le président du pays pour les cinq prochaines années, mais c’est une étape qui n’a pas eu lieu depuis que Jaques Chirac a été réélu en 2002, Macron atteindra-t-il répète?
L’extrême droite apparaît forte, et parmi ses opposants à ce courant figure Marine Le Pen, du parti du Regroupement national, au discours anti-immigrés et eurosceptique. Elle est la candidate la plus susceptible d’aller au second tour avec Macron.
Autre option d’extrême droite, Éric Zemmour, avec un discours axé sur la sécurité et une critique virulente des flux migratoires. A droite plus traditionnelle, Valérie Pécresse des Républicains apparaît comme la candidate qui, si elle atteint un second tour, pourrait mettre Macron en difficulté.
Pendant ce temps, la gauche apparaît divisée et affaiblie, après que Christiane Taubira, l’ancienne ministre de François Hollande et favorite aux primaires populaires – sorte d’élection officieuse au sein de la gauche – n’ait pas réussi à obtenir les 500 avals nécessaires pour contester l’élection. Le seul candidat de gauche à deux chiffres dans les sondages est Jean-Luc Mélenchon, vétéran de la politique française et fondateur de France Insoumise.
Quant aux sujets de débat, après la pandémie et son impact sur l’économie, le pouvoir d’achat est le sujet numéro un sur la table, mais la campagne est aussi drastiquement marquée par la guerre en Ukraine, la crise climatique et ses enjeux et, bien sûr Bien sûr, l’immigration, l’un des axes traditionnels du discours de la droite face aux urnes.
Le compte à rebours a commencé pour une bataille politique dans laquelle le cours du pays sera défini dans les cinq prochaines années.