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Le président français, Emmanuel Macron, a estimé que son homologue russe, Vladimir Poutine, faisait du « chantage » en menaçant d’utiliser l’arme nucléaire pour répondre aux prétendus risques dérivés de la guerre en Ukraine.
« Il a ces armes et le risque est toujours là, mais c’est aussi une forme de pression », a déclaré Macron, dans une interview à la chaîne BFMTV dans laquelle il a souligné que la mobilisation partielle annoncée mercredi implique que « la Russie a décidé passer à une nouvelle phase de l’escalade ».
Le président français a souligné que le pas franchi aujourd’hui par Poutine est lié à la contre-offensive lancée par les forces ukrainiennes, à la situation économique « complexe » au sein de la Russie et à l’isolement dont souffre Moscou sur la scène diplomatique.
Macron estime qu’il est temps de continuer à augmenter la « pression » sur Poutine et de maintenir l’aide à l’Ukraine, ce qu’il espère « convaincre » les pays alliés de la France.
Cependant, il a également reconnu que la guerre « ne se terminera qu’autour d’une table », défendant un dialogue qui, comme il l’a lui-même reconnu, est actuellement « dans une ‘impasse' ». « Nous devons parvenir à rétablir les conditions d’un dialogue de paix », a-t-il souligné.
Macron convient avec le président ukrainien, Volodimir Zelenski, qu’il faut revenir aux « lignes de février », c’est-à-dire que la Russie renonce à tous les territoires occupés depuis lors, et garantit « l’intégrité territoriale ».