Le président français Emmanuel Macron a exprimé ce samedi sa volonté d'actualiser les liens économiques entre la France et la Chine et a assuré que l'Europe « a besoin des Chinois », dont le leader, Xi Jinping, se rendra la semaine prochaine sur le territoire français dans le cadre de son mandat. tournée en Europe.
Macron a assuré que l'Europe recherche une plus grande réciprocité dans ses liens économiques avec la Chine, ce qui garantira une amélioration en termes de sécurité économique, comme l'a déclaré dans une interview à « La Tribune Dimanche » rapportée par Bloomberg.
« Je demande un 'aggiornamento' (mise à jour) car la Chine est désormais en surcapacité dans de nombreux domaines et exporte massivement vers l'Europe », a fait valoir le président français.
Dans ce contexte et malgré la position ferme de Macron sur les questions économiques, le président français a défendu le rôle de l'Europe en tant que « puissance d'équilibrage » qui pourrait aider la Chine à continuer à être incluse dans le débat mondial.
« Soyons clairs, je ne propose pas de prendre nos distances avec la Chine. Qu'il s'agisse de climat ou de sécurité, nous avons besoin des Chinois », a-t-il déclaré dans l'entretien précité.
Xi prévoit de se rendre en France les 6 et 7 mai dans le cadre d'une tournée en Europe qui le mènera également dans des pays comme la Serbie et la Hongrie, selon la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.
La visite du président chinois en Europe durera environ une semaine et servira à aborder différentes questions d'importance internationale, comme l'invasion russe de l'Ukraine et l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, entre autres.
Von der Leyen et Macron se sont déjà rendus ensemble en Chine il y a un an dans le cadre du carrousel de visites internationales à Pékin après la réouverture après la pandémie de coronavirus et après la proposition de paix de la Chine face à l'agression russe en Ukraine. Cette visite intervient une semaine après celle effectuée par le président du gouvernement, Pedro Sánchez, le premier dirigeant occidental à se rendre à Pékin.