MADRID, 30 mars (EUROPA PRESS) –

Le président de la France, Emmanuel Macron, a admis qu' »il y a une réponse sociale » à son projet de réforme du système public de retraite, mais a défendu le dialogue comme moyen de résoudre les divergences actuelles, en attendant que l’accord se concrétise. Réunion la semaine prochaine entre le gouvernement et les syndicats.

« Il y a une réponse sociale, mais cela ne veut pas décider que tout doit s’arrêter », a déclaré Macron, lors d’une visite dans les Hautes-Alpes consacrée en principe à la présentation d’un plan officiel sur l’eau. Des dizaines de personnes se sont rassemblées dans le quartier pour réclamer haut et fort la « démission » du président, selon la chaîne BFMTV.

Aux protestations pour la réforme des retraites se sont également ajoutées des critiques sur les prétendues dérives policières lors de la dissolution d’une manifestation écologiste à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. Deux manifestants restent dans le coma, mais Macron a apporté son soutien aux autorités locales et aux forces de sécurité, qui ont agi « avec beaucoup de courage ».

« Il y avait des milliers de personnes qui sont simplement allées faire la guerre », a déclaré le président, lors d’un communiqué dans lequel il a souligné que « rien ne peut justifier la violence » lors des manifestations. En ce sens, il a souligné qu’il y avait des gens qui se sont joints aux mobilisations du 25 mars dans une ambiance presque festive et sans incidents.

Les sondages témoignent d’une dégradation de l’image publique de Macron, qui ces derniers jours a exclu de revenir en arrière voire de retarder sa feuille de route législative, de sorte qu’il est confiant que la réforme des retraites pourra entrer en vigueur cette année. Le Conseil constitutionnel de France doit se prononcer sur cette loi le 14 avril.

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