MADRID, 15 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Les principaux syndicats français ont critiqué la promulgation par le président Emmanuel Macron de la réforme des retraites en pleine nuit, qualifiant les circonstances de « mépris » pour les manifestations.

Depuis le principal syndicat français, la Confédération générale des travailleurs (CGT), ils ont reproché à Macron de l’avoir fait immédiatement et dans la nuit alors qu’il disposait d’une marge de 15 jours pour promulguer la loi « au mépris de millions de travailleurs, de jeunes et de moins de jeunes ». qui depuis des mois expriment leur rejet de cette réforme et des méthodes antidémocratiques du président et de son gouvernement ».

Ainsi, ils ont réitéré que le retrait de la réforme est le préalable à toute négociation avec le président ou le gouvernement. « L’intersyndicale reste unie et appelle à faire du 1er mai un moment historique de démobilisation. La CGT appelle les travailleurs à poursuivre la mobilisation sous toutes ses formes pacifiques », a-t-il souligné.

De son côté, le secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (DFDT), Laurent Berger, a posté sur son compte Twitter que « Jour et nuit cette réforme est injuste ! La sagesse démocratique exigeait de ne pas la promulguer et de revenir au dialogue. Au début, le mépris des travailleurs a été constant, mais leur dignité dans la rue est plus forte. Rendez-vous le #MayFirst ».

La promulgation figure déjà au Journal officiel de la République française, journal officiel de l’État français, avec la phrase « au premier alinéa (du règlement sur la retraite), le mot ‘soixante-deux’ est remplacé par le mot ‘ soixante-quatre' ». Ainsi, la France relève officiellement son âge de départ à la retraite, le point qui avait suscité le plus de rejet dans les syndicats.

De l’Élysée, il avait déjà été souligné qu’il ne manquait plus que l’approbation du Conseil constitutionnel pour passer à l’étape suivante et que Macron appose sa signature, dans un mouvement qui symbolise un pas en avant pour l’exécutif après des semaines de protestations en les rues de France.

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