Le Parti socialiste français a annoncé ce vendredi qu’il « suspendait » les négociations avec France Insumisa de Jean-Luc Mélenchon, pour convenir d’une alliance pour les législatives, attribuant une « logique hégémonique » à cette dernière formation.

Mélenchon a obtenu près de 22 % des suffrages au premier tour de la présidentielle et ne cache pas son désir d’être Premier ministre après les élections législatives, prévues les 12 et 19 juin. Pour ce faire, il cherche une alliance de gauche pour laquelle LFI a déjà sondé bilatéralement le PS, Europa Ecología Los Verdes (EELV) et le Parti communiste français (PCF).

Les contacts avec les socialistes se déroulaient apparemment bien – mercredi les deux partis ont affirmé qu’il n’y avait pas de divergences « insurmontables » – mais le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a annoncé dans un message interne la « suspension » du dialogue jusqu’à plus tard. avis., selon franceinfo et BFM TV.

Faure a exhorté Mélenchon à « briser toute logique hégémonique et accepter la pluralité ». « A l’heure actuelle, nous n’avons aucune garantie », a-t-il déclaré, sous-entendant que LFI ne céderait pas aux propositions avancées par ses rivaux politiques et partenaires potentiels.

En attendant, le secrétaire national d’EELV, Julien Bayou, s’est montré optimiste quant à l’avancée des négociations avec LFI et fait même confiance à un accord « dans les prochaines heures », comme il l’a lui-même expliqué dans une interview à France 2.

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