RECOURS DEVANT L’UEMOA

En revanche, le Mali a présenté lundi une série d’appels devant l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) pour les sanctions imposées au pays après que la junte militaire a refusé d’organiser des élections en février et préconisé de prolonger la période de transition.

Ainsi, six avocats maliens ont indiqué qu' »à la demande du gouvernement », ils ont déposé une plainte devant la Cour de justice de l’UEMOA contre les décisions adoptées en janvier pour sanctionner le pays, une mesure soutenue par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. (CEDEAO).

Les avocats ont souligné que leurs ressources visent à « annuler les décisions » et « suspendre l’exécution des sanctions au vu des effets gravement préjudiciables sur l’Etat et les populations maliennes et africaines vivant au Mali », selon le portail d’actualités Malijet. .

Le Conseil national de transition du Mali, qui fait office de Parlement dans le pays africain après le coup d’État d’août 2020, a approuvé lundi une nouvelle « feuille de route » qui ne reflète toujours pas de calendrier pour le transfert des pouvoirs et qui valide « de facto » le prolongation de cinq ans réclamée par la junte militaire.

La nouvelle lettre supprime le poste de vice-président et établit que le chef du conseil d’administration et actuel président de transition, Assimi Goita, ne pourra pas se présenter aux futurs processus électoraux, ni à la présidentielle ni aux élections législatives, selon Radio France Internationale. station de radio.

Les doutes sur la période de transition actuelle ont conduit les gouvernements européens, menés par la France, à remettre en question les engagements des autorités maliennes actuelles en faveur de la démocratie. Le prétendu déploiement de mercenaires du groupe Wagner a également été critiqué.

A lire également