Le président iranien, Ebrahim Raisi, a tenu ce samedi une conversation téléphonique de 90 minutes avec son homologue français, Emmanuel Macron, au cours de laquelle ils ont principalement abordé l’état des négociations pour parvenir à un accord sur le programme nucléaire iranien.

Raisi a souligné que l’accord négocié par l’Iran et les principales puissances mondiales à Vienne « doit inclure le retrait des sanctions, des garanties valables et la fin des revendications politiques », selon la presse iranienne.

Le président iranien a souligné que Téhéran avait avancé des « propositions constructives » dans les négociations et avait étudié les propositions des autres parties « en tenant compte de l’intérêt du peuple iranien » malgré les « pressions politiques » pour saper les options de parvenir à un accord.

Il a également souligné la volonté de l’Iran de collaborer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dont les rapports « certifient la fausseté des accusations de certains pays » sur le caractère militaire de leur programme nucléaire.

Raisi a également rappelé le soutien de l’Iran à la lutte contre le terrorisme avec l’Irak et la Syrie. « S’il n’y avait pas eu la lutte efficace de l’Iran contre le terrorisme, en particulier celui du martyr Soleimani, l’Etat islamique serait aujourd’hui en Europe », a-t-il assuré.

Macron, pour sa part, a reconnu les « avancées » des négociations de Vienne et a exprimé son espoir qu’un accord soit trouvé « le plus tôt possible » car il y a un « nécessité impérieuse » de parvenir à ce pacte « alors qu’il reste encore temps », comme le rapporte Elíseo.

« L’Iran doit saisir cette opportunité et prendre les décisions politiques qui préservent l’accord de Vienne dans l’intérêt de l’Iran et de tous », a déclaré Paris. La semaine prochaine, il y aura de nouveaux contacts « pour avancer sur cette voie ».

Les pourparlers pour le retour des Etats-Unis à l’accord nucléaire de 2015 et pour le retour de l’Iran au respect de ses engagements ont été réactivés le 29 novembre à Vienne et tout indique que l’accord est proche.

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