MADRID, 2 février (EUROPA PRESS) –

Le départ ce mardi de cinq membres indépendantistes du cabinet de Nouvelle-Calédonie a provoqué la chute du gouvernement à peine quatre mois après la tenue d’un référendum, justement, sur l’indépendance du territoire français.

La démission des cinq membres de l’exécutif, qui résulte de leur refus de céder à la vente d’une usine de nickel au groupe brésilien Vale, a une nouvelle fois plongé l’île du Pacifique Sud dans une crise politique.

Ainsi, selon les informations du journal «Les Nouvelles Calédoniennes», la chute du 16e gouvernement de Nouvelle-Calédonie, dirigé par le président Thierry Santa, entraînera de nouvelles élections dans un délai de quinze jours.

« Je suis très préoccupé par l’avenir de la Nouvelle-Calédonie », a déclaré le président dans des déclarations aux médias. L’île a organisé un référendum en octobre dernier au cours duquel la majorité des habitants ont voté contre l’indépendance pour la deuxième fois. La plupart ont également choisi de rester en France lors du plébiscite de 2018.

Ces résultats ont été particulièrement décevants pour le peuple autochtone kanak. L’archipel est riche en minéraux et possède de grands gisements de nickel.

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