MADRID, 26 mars (EUROPA PRESS) –

L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a annoncé l’ouverture de 17 enquêtes depuis le 19 janvier pour d’éventuels cas de violences policières excessives. A cette date, les protestations contre la réforme des retraites ont commencé.

La patronne de l’IGPN, Agnès Thibault Lecuivre, a expliqué dans des déclarations à la télévision BFMTV avoir décelé « un changement dans la nature d’individus particulièrement radicalisés qui n’étaient pas aux premiers jours de l’action nationale ».

Les violences policières sont au centre du débat politique en France à la suite de graves émeutes entre manifestants et agents dans le cadre des protestations contre la réforme judiciaire promue par le gouvernement et qui relève l’âge de la retraite.

Par ailleurs, des affrontements extrêmement violents entre militants écologistes et policiers ont éclaté samedi à Sainte-Soline, petite commune du centre-ouest de la France, lors d’une manifestation contre des barrages agricoles.

L’organisation organisatrice, Land Uprisings, a assuré qu’il y avait 200 manifestants blessés, dont 40 grièvement, à la suite des violents affrontements avec la police. Les autorités ont confirmé 29 officiers blessés.

L’un des blessés est hospitalisé dans un état critique et partagé entre la vie et la mort, rapporte ce dimanche le parquet de Poitiers.

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