« Un dialogue continu avec Emmanuel Macron sur la manière de relever les défis sécuritaires et d’intensifier le processus de paix au format Normandie. De nouvelles mesures communes ont été convenues pour maintenir la stabilité de l’Ukraine et améliorer la coopération financière et économique », a-t-il publié sur son profil Twitter officiel du président ukrainien.

Il a également ajouté qu’au cours de la conversation, ils se sont mis d’accord sur davantage de mesures communes pour maintenir la stabilité de l’Ukraine et renforcer la coopération financière et économique, selon l’agence de presse ukrainienne UNIAN.

En revanche, le président français a eu jeudi un entretien téléphonique, le troisième cette semaine, avec le président russe, Vladimir Poutine, au cours duquel ils ont évoqué les négociations dans le cadre de la crise à la frontière ukrainienne.

Plus précisément, le Kremlin a transféré qu’il s’agissait d’un « dialogue de fond dans le but de développer des garanties juridiques à long terme pour garantir la sécurité de la Russie », ajoutant que les deux auraient échangé des opinions sur l’état actuel de la situation.

« Poutine a de nouveau attiré l’attention sur les déclarations et actions provocatrices des dirigeants de Kiev, qui vont à l’encontre des accords de Minsk », a souligné le Kremlin. Les deux parties auraient convenu de davantage de contacts, selon l’agence de presse russe TASS.

DANS LA RÉGION DU DONBAS

D’autre part, les forces armées ukrainiennes ont signalé que l’Ukraine ne prévoyait pas, pour le moment, d’opérations militaires dans les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk ou dans la péninsule de Crimée.

« Je dois assurer à la fois le président de la Fédération de Russie et le peuple russe qu’il n’y a pas d’ordres. Il n’a pas été question de planifier une opération militaire pour entrer dans le territoire temporairement occupé des régions de Donetsk et de Lougansk ou dans la Crimée temporairement occupée », a-t-il déclaré. dit, a précisé l’armée ukrainienne.

Pour sa part, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, Oleksiy Danilov, a expliqué que si ce type d’opérations est déployé, « il y aura certainement des victimes parmi la population civile ». « Nous sommes un pays responsable, nous ne pouvons pas supposer cela », a-t-il déclaré, selon Unian.

Les autorités russes ont fait savoir ce mercredi qu’elles n’excluaient pas une opération militaire de l’Ukraine dans un futur proche pour « arracher » la péninsule de Crimée, que le pays a annexée en 2014.

Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a souligné que « l’Ukraine considère qu’il est possible d’attaquer la Russie pour, par exemple, envahir la région russe de Crimée (…) étant donné les éléments nationalistes, non seulement à la base, mais aussi au haut, au gouvernement ». « Cela ne peut pas être exclu », a-t-il déclaré.

L’armée ukrainienne a assuré que toutes les concentrations de troupes dans la région ne sont que des « manœuvres militaires » programmées à l’avance. Depuis avril 2014, les troupes ukrainiennes ont mené des opérations contre les forces séparatistes pro-russes dans la région du Donbass.

Les accords de Minsk ont ​​jeté les bases d’une solution politique au conflit, mais n’ont jusqu’à présent pas permis de mettre un terme à la violence. Les autorités russes et ukrainiennes ont haussé le pouls politique ces dernières semaines avec des accusations croisées sur une offensive militaire imminente.

La Russie a averti l’Ukraine et la communauté internationale des conséquences possibles d’une tentative de résoudre le conflit par des moyens militaires et a dénoncé que la fourniture d’armes à l’Ukraine incite Kiev à recourir à la force pour régler le conflit.

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