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MADRID, le 16 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

L’opération anti-corruption « de grande envergure » lancée lundi contre la Cour suprême d’Ukraine s’est soldée par l’arrestation du président de ladite juridiction, Vsevolod Kniazev, selon les services de renseignement, qui placent un réseau de corruption comme épicentre de cette tout un complot en faveur, entre autres, de l’homme d’affaires Kostiantin Zhevago, qui s’est enfui en France.

Le scandale a éclaté lundi, mais ce n’est que mardi que l’Office national anti-corruption (NABU) et le bureau du procureur anti-corruption ont donné les détails. Ainsi, ils ont dénoncé des contacts impliquant indirectement Zhevago qui auraient débuté mi-mars et qui ont abouti à deux versements, les 3 et 15 mai, à des membres du tribunal.

De cette façon, les soupçons que les autorités avaient déjà depuis le début de l’année ont été confirmés, également vérifiés dans les conversations interceptées avec les présumés impliqués et dans les perquisitions effectuées dans les dernières heures, selon l’agence UNIAN. Parmi les détenus se trouve la plus haute autorité du tribunal, bien qu’aucune accusation spécifique à son encontre n’ait été confirmée en attendant l’avancement des enquêtes.

Le parquet porte les pots-de-vin versés dans ce complot à 2,7 millions de dollars (environ 2,4 millions d’euros), grâce auxquels l’oligarque Zhevago, qui était également député, aurait garanti un poste à la Cour suprême en sa faveur. L’homme d’affaires se trouve actuellement en France, où il est tenu de comparaître régulièrement devant les autorités en vertu d’une décision de justice qui a empêché son extradition vers l’Ukraine.

Zhevago est accusé d’avoir détourné 2,5 milliards de hryvnias (62,1 millions d’euros). En 2018, les autorités financières ont averti qu’avant la faillite de Banco de Crédito y Finanzas – dont elle est propriétaire -, près de 5 000 millions de hryvnias (124 millions d’euros) avaient été illégalement retirés, bien que 1 500 millions de grivnas (37,2 millions d’euros) aient été récupérés par la suite. .

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