MADRID, 26 septembre (EUROPA PRESS) –

Le président français Emmanuel Macron a rencontré mardi à Rome la Première ministre italienne Giorgia Meloni pour définir les premières étapes d’une « feuille de route » franco-italienne permettant de faire face à la dernière crise migratoire.

Les deux dirigeants ont assisté aux funérailles nationales de l’ancien président Giorgio Napolitano au palais Montecitorio, siège de la Chambre des députés. Après l’événement, ils ont marché à pied jusqu’au Palais Chigi, où ils ont tenu une réunion à huis clos, sans délégation.

Plus précisément, Macron et Meloni ont abordé une variété de sujets, principalement la crise migratoire, le sommet euro-méditerranéen Med9 qui se tiendra vendredi à Malte et le prochain Conseil européen informel qui se tiendra dans la ville espagnole de Grenade.

La rencontre, qui a duré environ une heure vingt, a été « cordiale », selon des sources au Palais Chigi. La « feuille de route » franco-italienne devrait être dévoilée par étapes lors des différents sommets régionaux et internationaux prévus dans les prochains jours.

Alors que l’Italie et la France rapprochent leurs positions sur la migration, la Ligue, dirigée par Matteo Salvini et qui fait partie de la coalition gouvernementale italienne, a critiqué l’Allemagne pour sa position concernant l’aide aux ONG humanitaires travaillant en Méditerranée approuvée par le Bundestag.

Le secrétaire adjoint de la Ligue, Andrea Crippa, a déclaré mardi que la partie allemande cherchait à « déstabiliser » le gouvernement italien en utilisant la migration pour « réduire le consensus » existant dans le bloc de centre-droit.

« Il y a 80 ans, le gouvernement allemand a décidé d’envahir les États avec son armée, mais cela s’est mal passé. Aujourd’hui, ils financent l’invasion des immigrés illégaux pour déstabiliser les gouvernements, ce que les sociaux-démocrates n’aiment pas », a-t-il déclaré dans le journal « La Repubblica ». ‘. .

Le ministère allemand des Affaires étrangères a annoncé vendredi qu’il accepterait les fonds approuvés par le Bundestag pour un projet de sauvetage maritime et un autre pour l’assistance terrestre, chacun pour un montant compris entre 400 000 et 800 000 euros.

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