La Première ministre française, Élisabeth Borne, doit arriver ce dimanche à Alger à la tête d’une délégation de 16 ministres pour participer à la Cinquième Commission intergouvernementale de haut niveau France-Algérie, dont l’un des principaux points à l’ordre du jour les hydrocarbures.
C’est le premier meeting du genre depuis près de 5 ans, après plusieurs reports et même une annulation de dernière minute l’an dernier.
Concernant les échanges économiques et culturels, Elisabeth Borne espère avancer, mais en tête de l’ordre du jour seront les dossiers sensibles comme l’essence, les visas et la mémoire.
Sur le gaz, aucune annonce n’est a priori attendue sur une éventuelle augmentation des livraisons vers la France, alors que sur les visas « les discussions n’ont pas encore abouti », selon des sources gouvernementales citées par la station RFI.
Concernant la question de l’époque coloniale et de la guerre d’indépendance algérienne, il reste à se mettre d’accord sur une commission d’historiens et à convenir de la date de début de leurs travaux.
Oui, il y a un accord sur des questions telles que la jeunesse et la coopération économique. Borne ouvrira lundi un forum d’affaires puis rencontrera des élèves du lycée français d’Alger.
La visite du président Emmanuel Macron il y a deux mois a permis de dégeler les relations après des années de tension et d’éloignement. Maintenant, Borne entend asseoir cette approche avec une approche beaucoup plus pragmatique.