La leader du Rassemblement national d'extrême droite, Marine Le Pen, a défendu ce lundi qu'elle n'avait commis « pas la moindre irrégularité » lors de sa déclaration au procès des faux assistants parlementaires présumés avec lesquels elle et 30 autres Des membres de la formation française auraient détourné des fonds d'une valeur d'au moins trois millions d'euros provenant de l'Union européenne.
« Je n'ai pas le moindre sentiment d'avoir commis la moindre irrégularité, la moindre illégalité », a déclaré Le Pen lors de sa déclaration au tribunal, selon la chaîne de télévision française BFMTV.
Elle est notamment accusée d'avoir payé avec des fonds européens trois assistants qui travaillaient pour le parti, et la séance de ce jour s'est concentrée sur le cas de Catherine Griset, assistante historique de Le Pen.
Tout en niant les accusations, il a reconnu sa « lenteur » à réagir au changement de situation personnelle de Griset, qui a dû résider à Bruxelles car elle était répertoriée comme assistante parlementaire accréditée, alors qu'elle résidait en région parisienne et tout au long d'un an. n'a passé que douze heures dans la capitale belge.
« Sa situation personnelle a changé. Elle m'a dit qu'elle voulait rentrer à Paris. J'ai réagi lentement », a déclaré Le Pen, qui a également justifié l'activité politique de son assistante parce que « cela fait partie du mandat » et qu'elle ne voit pas l'intérêt « Différence » entre un assistant national et un européen.
Le procès a débuté la semaine dernière à Paris dans le cadre d'une enquête qui affirme qu'au moins trois millions d'euros ont été détournés entre 2004 et 2016. Ces assistants se seraient concentrés sur les affaires du parti en France, au lieu d'exercer des fonctions concernant l'UE. , comme le précisaient leurs contrats.
Outre Le Pen, d'autres personnalités du parti ont également été accusées, comme plusieurs anciens vice-présidents, comme Wallerand de Saint-Just, Bruno Gollnisch, ou encore Louis Aliot, ainsi que le porte-parole et député Julien Odoul et l'ancien président de le parti et père de l'actuel leader, Jean-Marie Le Pen. Dans cette affaire, il a été dispensé de comparaître devant le tribunal en raison de son état de santé précaire.
S’ils sont reconnus coupables, la justice française prévoit des peines de prison allant jusqu’à dix ans de prison et le même montant d’inéligibilité politique, ce qui pourrait ruiner leurs aspirations théoriques à se présenter à la présidentielle en 2027.