Le Pen confirme que si le Rassemblement national remporte les législatives, Bardella sera Premier ministre

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Marine Le Pen, du Rassemblement national d'extrême droite, a confirmé ce lundi que si son parti remporte les législatives, ce sera Jordan Bardella, tête de liste pour les élections européennes, qui occupera le poste de Premier ministre.

« J'ai toujours dit aux Français que nous travaillions depuis des mois en couple exécutif dans le but de mieux remplir les fonctions que les Français nous confieraient : moi en tant que Présidence de la République et lui en tant que Premier ministre », a-t-il déclaré. lors d'un entretien avec la chaîne TF1.

Le Pen a également annoncé qu'elle serait candidate aux élections législatives et que si le Rassemblement national gagnait les élections, il appliquerait les mesures proposées dans son programme électoral, axé sur la sécurité, la migration et l'économie.

« Je crois que nous avons une opportunité historique de permettre à la sélection nationale de remettre la France sur les rails. Pour cela, nous devons pouvoir rencontrer et nous ouvrir à tous, de bonne volonté, ceux qui sont des patriotes en désaccord avec Emmanuel Macron. pour construire une majorité stable », a-t-il indiqué.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé dimanche la dissolution de l'Assemblée nationale et la convocation d'élections après la publication des premiers sondages à la sortie des urnes, qui anticipaient déjà une nuit fatidique pour son mouvement politique.

La victoire du Rassemblement national – avec 30 députés – et l'avancée électorale ont contraint tous les partis à bouger en France. Les partis alliés de Macron disposent actuellement d'une majorité simple à la Chambre basse et, au vu des résultats des élections européennes, il leur semble difficile d'élargir leur marge de manœuvre.

Les prochaines élections présidentielles ne sont pas programmées avant 2027, un calendrier qui est pour l'instant maintenu. La perte de la majorité à l'Assemblée nationale n'impliquerait pas nécessairement la démission de Macron, mais le président pourrait être contraint à une « cohabitation ».

En France, la coexistence forcée entre le président et le gouvernement de différentes formations politiques est connue sous le nom de « cohabitation ». Cela s’est produit trois fois sous la Ve République, la dernière entre 1997 et 2002.

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