La Xunta et le secteur galicien demandent, lors d’une réunion avec Karleskind, des améliorations de la réglementation afin de ne pas nuire à la flotte artisanale

SANTIAGO DE COMPOSTELA, 13 avr. (EUROPA PRESS) –

Le président de la commission de la pêche du Parlement européen, le Français Pierre Karleskind, a rencontré ce mardi la ministre régionale de la mer, Rosa Quintana, et du secteur galicien, à qui il a transféré que le Parlement européen n’est pas pressé d’approuver la réglementation du contrôle de la pêche, tout en recherchant une réglementation qui s’adapte aux différentes réalités telles que le littoral et les mollusques.

Le gouvernement galicien a fait rapport ce mardi dans un communiqué à l’issue d’une réunion télématique. A cet égard, la propriétaire de Mar et le secteur ont défendu l’activité responsable de la pêche côtière et des crustacés, en même temps qu’elle a transféré sa plainte car elle considère que la nouvelle réglementation européenne punit leur travail.

Ainsi, Quintana s’est plaint de la rigueur excessive, à son avis, des propositions des autorités européennes à l’égard de la flotte artisanale, ce qui entravera le travail des professionnels de la mer.

Fin mars, des centaines de bateaux galiciens ont manifesté dans les ports où ils ont sonné du cor contre la nouvelle réglementation de la pêche.

Le secteur est contre l’obligation pour les navires de plus de quatre mètres d’être géolocalisés et d’avoir un journal de bord électronique à bord, en plus de l’installation de caméras vidéo sur les navires de plus de 12 mètres de long.

Sur ce point, Rosa Quintana regrette que ce soient des problèmes qui entravent le travail quotidien de la flotte, mais qui n’impliquent « guère » des améliorations pour le contrôle de l’activité.

Pour toutes ces raisons, l’exécutif galicien estime nécessaire d’introduire des améliorations dans le projet de règlement lors des débats entre la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil européen.

BREXIT

La rencontre entre Rosa Quintana et Pierre Karleskind a également permis d’analyser la situation issue du Brexit et la négociation des possibilités de captage dans les eaux partagées avec le Royaume-Uni.

En ce sens, le propriétaire de Mar a souligné la nécessité de parvenir à un accord entre les parties pour assurer la sécurité juridique et la stabilité de la flotte, ainsi que l’importance de prendre en compte les aspects sociaux et économiques des possibilités de capture. .

Le représentant de la Xunta a expliqué que lier l’accord exclusivement à des recommandations scientifiques créerait un mauvais précédent. Il préconise de faire avancer les négociations pour 2026 en protégeant le maintien du statu quo dans la pêche, grâce à l’accès aux eaux britanniques en échange de l’entrée de produits britanniques sur le marché européen.

Une autre des questions abordées lors de la réunion était le fonds de réserve d’ajustement du Brexit, sur lequel la Galice défend l’inclusion de la compensation des effets indirects de la pêche avec l’incorporation d’aspects tels que l’impact sur les eaux de pays tiers ou internationales et la baisse de rentabilité associée à des difficultés. à générer des échanges.

Cette situation est due au transfert de 25% des quotas européens au Royaume-Uni jusqu’en 2026 en échange d’un accès aux eaux britanniques pour seulement cinq ans et demi dans le cadre de l’accord Brexit.

La communauté galicienne défend également que les ressources du fonds destinées au secteur de la pêche soient portées de 600 millions d’euros à 1000 millions d’euros, en même temps que les fonds non utilisés de l’actuel Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEMP) et que sa validité atteint, au moins, jusqu’en 2026.

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