MADRID, 3 septembre (EUROPA PRESS) –

La Première ministre française, Elisabeth Borne, a démenti qu’interdire l’abaya dans les écoles et instituts signifie « stigmatiser » la communauté musulmane, au lendemain du début d’une mesure qui a grandement marqué la rentrée scolaire.

« Chacun de nos concitoyens, quelle que soit sa religion, a sa place dans notre pays », a déclaré Borne, dans une interview à la chaîne RTL dans laquelle il défendait le veto d’une tunique féminine qui couvre le corps.

Borne a expliqué que les filles qui continueront à porter ce vêtement ne pourront pas entrer en classe, même si « elles seront accueillies » dans les centres. En ce sens, il a insisté sur le fait qu’il convient de mettre en pratique la loi de la laïcité, qui « s’applique à tous ».

Face aux critiques, le premier ministre a laissé entendre que certains tentent de se livrer à des « manipulations » et à des « provocations » en profitant de cette affaire, avec une allusion expresse à La Francia Insumisa (LFI). Cette formation a déjà avancé son intention de porter la polémique devant le Conseil d’Etat.

Le président français Emmanuel Macron avait déjà prévenu vendredi que l’État serait « inflexible » et promis que les autorités travailleraient pour que « rien ne se passe » au début du cours, conscient qu’il pourrait y avoir des « défis » évidents pour le norme.

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