MADRID, 13 juin (EUROPA PRESS) –

Le Groupe des Sept (G7) composé de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni a demandé dimanche au gouvernement chinois de faire preuve de respect pour les droits de l’Homme et les libertés fondamentales dans les points de conflit comme Hong Kong. et le Xinjiang, selon le communiqué final du sommet tenu dans la ville britannique de Cornwall et publié ce dimanche.

Dans le texte final, le G7, comme exemple de défense des « valeurs humanitaires » du groupe, « appelle la Chine à respecter les droits de l’Homme et les libertés fondamentales » dans la région du Xinjiang où, selon les organisations humanitaires, les autorités chinoises ordonnent le déplacement forcé de la minorité ouïghoure vers des camps de travail.

De même, le G7 demande également au gouvernement chinois de respecter « les droits, les libertés et le degré élevé d’autonomie de Hong Kong qui figurent dans la Loi fondamentale du territoire », les dispositions légales promulguées avec son retour en Chine par le Royaume-Uni, dans le cadre des protestations de l’opposition contre la loi sur la sécurité promulguée depuis Pékin, qu’ils considèrent comme une punition contre la dissidence.

En marge, la Maison Blanche a mis en évidence la situation au Xinjiang, mais sans faire spécifiquement référence au gouvernement chinois, en mentionnant « une profonde préoccupation concernant l’utilisation de toutes les formes de travail forcé dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, y compris celles parrainées par l’État contre les groupes vulnérables et les minorités – (c’est-à-dire) les principales chaînes d’approvisionnement préoccupantes au Xinjiang. »

Biden lui-même a souligné lors d’une conférence de presse après le sommet que la dernière déclaration du G7 ne mentionne pas la Chine, mais que celle-ci le fait et a appelé les démocraties à « concourir » dans le « concours des autocrates ». En ce sens, il a exprimé sa « satisfaction » vis-à-vis des conclusions du G7 sur la Chine.

Le président français Emmanuel Macron a également évoqué la Chine et souligné que le G7 « n’est pas hostile » à la Chine, mais a reconnu des « différences » avec le géant asiatique, notamment en ce qui concerne le travail forcé. « La Chine est un concurrent économique qui doit respecter les règles du commerce international », a-t-il souligné.

Avant même la publication de la déclaration, Pékin avait mis en garde contre de « petits » groupes de pays se réunissant pour décider de l’avenir du monde et que ce temps appartenait au passé.

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