Le bilan du passage du cyclone "Chido" sur l'archipel français de Mayotte s'alourdit à plus de 30 morts

Les autorités du département français de Mayotte, situé dans l'océan Indien entre Madagascar et le Mozambique, ont porté à au moins 31 le bilan des morts du passage du virulent cyclone “Chido”, même si l'on estime que le bilan va continuer à augmenter. car la recherche de victimes se poursuit.

Selon les autorités mahoraises, le cyclone a également fait plus de 1 370 blessés, dont environ 45 ont été soignés en urgence dans les hôpitaux. Paris a envoyé plus de 700 militaires sur place pour faire face à l'urgence, selon le ministre de la Défense Sébastien Lecornu.

Le président français Emmanuel Macron doit se rendre jeudi dans l'archipel à bord d'un avion qui transportera également “quatre tonnes de produits alimentaires et de santé, ainsi que du personnel d'urgence”, comme l'a confirmé l'Elysée dans des informations recueillies par le Réseau BFMTV.

Celui qui s'est déjà rendu à Mayotte est le ministre de l'Intérieur par intérim, Bruno Retailleau, qui n'est toujours pas en mesure de donner un bilan précis des victimes. “Je ne donnerai aucun chiffre parce que je ne sais pas”, a-t-il reconnu ce mercredi, reconnaissant que de toute façon, ce sera un bilan “très élevé”.

Le cyclone “Chido” a également frappé d'autres pays de la zone, comme le Mozambique, qui a déjà fait état lundi de plus d'une trentaine de morts. Les premiers soupçons à Mayotte laissaient entendre que la tempête pourrait faire des centaines de morts et des dégâts importants dans tout le département.

Le passage du cyclone a causé d'innombrables dégâts matériels et la catastrophe est telle que la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a reconnu qu'il y avait une “inquiétude” quant à la possibilité de cas de choléra, une maladie qui a déjà touché Mayotte cet été. , faisant au moins cinq morts.

Les autorités départementales ont adressé mercredi une lettre au Premier ministre François Bayrou dans laquelle elles demandent la déclaration de l'état d'urgence et “la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle” pour permettre à Mayotte de “surmonter cette terrible expérience et de se relever”. “.

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