L'Algérie défend sa décision "souverain" en expulsant douze employés de l'ambassade de France à Alger

Le gouvernement de l’Algérie a confirmé lundi l’expulsion de douze membres de la légation diplomatique française dans le pays nord-africain, qu’il a déclaré «non grata», une décision «souverain» qu’il a adoptée en réponse à la «honte» détention de l’un de ses agents consulaires sur le territoire français pour l’amitié algère et l’intimidation de l’amitié algère.

“L’Algérie a pris la décision souveraine de déclarer« non grata »à douze membres du personnel de l’ambassade et des consulats de France en Algérie, sous l’autorité du ministère de l’Intérieur algérien, avec l’obligation de quitter le pays dans les 48 heures» Vers “le pays de Maghreb.

Alger a ainsi accusé le ministre du Galo de faire semblant de “rabaisser l’Algérie”, après la semaine dernière, les autorités françaises ont arrêté un citoyen algérien avec un passeport diplomatique et deux autres pour l’enlèvement de bougies d’allumage de ce qu’il a décrit comme “une détention spectaculaire et ostentatoire”.

“Cette procédure honteuse (…) a été effectuée sans aucune considération par le statut consulaire de cet agent, ignorant toutes les utilisations et les coutumes diplomatiques et en violation flagrante des accords et traités pertinents”, a-t-il dénoncé.

De même, il a tenu Retilleau “responsable du tour que les relations ont pris entre” les deux pays, soulignant qu’il s’est produit “à un moment où ils venaient de commencer à adoucir” après des mois de tensions, qui avaient récemment été organisées avec la visite de l’Algérie de la tête de la diplomatie française, Jean-Noel Barrot, et une conversation téléphonique entre les deux chefs d’État.

“Ce ministre, qui se distingue par son désir de discréditer à des fins purement personnelles, souffre d’un manque flagrant de discernement politique”, a-t-il ajouté, avant de s’assurer que “toute nouvelle attaque” par la présente “sera soumise à une réponse ferme et appropriée fondée sur la réciprocité”.

L’expulsion intervient après que le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué ce dimanche à l’ambassadeur français à Alger, Stéphane Romatet, exprimant sa “protestation énergique” pour l’imposition d’une prison provisoire pour son agent consulaire et demandant “(sa) libération immédiate”.

Bujors, 41 ans, a obtenu l’asile politique en France en 2023, et est prolifique dans les réseaux sociaux tels que YouTube ou Tiktok, où il a des milliers de disciples pour leur contenu critique avec l’État algérien et la corruption de ses dirigeants.

L’enlèvement s’est produit le 29 avril 2024, à son retour chez lui à Valle del Marne, au sud-est de Paris. Une voiture sans badges et avec des lumières clignotantes a bloqué le passage près de son domicile et quatre hommes déguisés en civil, deux d’entre eux avec des bracelets orange de police l’ont sorti de son véhicule, ils l’ont menotté et l’ont emmené à Pontault-Combault, dans la région de Sena et Marne.

Enfin, 27 heures après la libération de son enlèvement près d’une forêt de l’endroit où il a marché jusqu’à la route la plus proche où il a convaincu un chauffeur de le ramener à la maison.

Bujors a fait l’objet de deux agressions antérieures, selon son avocat, qui souligne que l’enquête d’enlèvement a permis de découvrir un réseau d’espionnage à Bercy et le Bureau français pour l’immigration et l’intégration qui ont transmis des informations sensibles aux autorités algériennes.

Similar Posts