MADRID, 9 décembre (EUROPA PRESS) –
La police française a arrêté cinq autres personnes soupçonnées d’avoir été en contact téléphonique avec Abdoullakh Anzorov, qui a décapité le professeur français Samuel Paty le 16 octobre.
Selon des sources policières recueillies par «Le Figaro», les personnes arrêtées ont entre 18 et 21 ans et sont toutes d’origine tchétchène, de la même nationalité que l’auteur du crime. Ils ont été détenus dans les départements de la Seine-Maritime, dans le nord du pays, et de la Haute-Loire, dans le sud de la France, rapporte le journal «Le Parisien».
Dans l’affaire du meurtre de Paty, décapité il y a sept semaines pour avoir montré des caricatures de Muhammad en classe, 14 personnes sont déjà poursuivies, dont six étudiants universitaires.
L’auteur présumé de l’attaque, un homme de 18 ans d’origine russe, a été tué par la police après l’attaque. Le jeune homme a décapité Paty le 16 octobre, apparemment après avoir eu des désaccords avec le professeur au sujet des caricatures du prophète, qui avaient initialement paru dans l’hebdomadaire «Charlie Hebdo», dans un cours sur la liberté d’expression.
Les autorités ont également ouvert une enquête contre le père de l’un des étudiants, qui aurait contacté l’agresseur présumé avant le meurtre.
Cette arrestation intervient un jour avant que le président, Emmanuel Macron, et son gouvernement discutent d’un projet de loi pour lutter contre l’islamisme radical et «renforcer les principes républicains».
L’assassinat du professeur a choqué la France, où plus de 250 personnes ont été tuées lors d’attaques par des islamistes extrémistes ces dernières années.