MADRID, 2 juin (EUROPA PRESS) –

L’archipel de Nouvelle-Calédonie tiendra le 12 décembre le troisième et dernier des référendums promis pour proposer son éventuelle indépendance de la France, après les deux consultations qui ont eu lieu en 2018 et 2020 et qui ont abouti à la défaite du sécessionnisme.

La Nouvelle-Calédonie, prise en sandwich entre l’Australie et les Fidji, fait partie de la France depuis plus d’un siècle et demi, mais un accord conclu en 1998 a établi une « feuille de route » de deux décennies vers une éventuelle décolonisation. Ainsi, il a fixé 2018 comme date limite pour un plébiscite, avec deux consultations supplémentaires jusqu’en 2022.

Environ 56,7% des électeurs ont dit « non » à l’indépendance lors du premier vote, tandis que lors du second, le chiffre est tombé à 53,2%. Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a confirmé ce mercredi à l’issue du Conseil des ministres que le troisième référendum aura lieu le 12 décembre et a reconnu que « la date ne fait pas consensus ».

Lecornu a assuré que, quel que soit le résultat, cela ouvrirait « une période de convergence, de discussions et de stabilité », selon franceinfo. Si le « oui » à l’indépendance triomphe, les parties seront obligées d’avancer vers la pleine souveraineté de l’archipel tandis que, si la balance penche à nouveau du côté du « non », elles devront négocier un nouveau statut qui à son tour devra être soumis à référendum.

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