Le chef du parti La France Insumisa, Jean-Luc Mélenchon, s’est retrouvé impliqué dans une âpre polémique avec le syndicat de la police Alianza, qu’il a décrit comme un « groupe grincheux » pour sa défense des agents qui ont abattu une femme à l’intérieur de votre véhicule.

« La Police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort par le « refus d’obéir ». Jusqu’à quand est-ce une honte ? », a posté Mélenchon sur Twitter. Le syndicat a déjà annoncé qu’il porterait plainte contre le leader de gauche.

Ce n’est pas la première confrontation entre Alianza et Mélenchon. Le 24 avril, deux personnes sont mortes après avoir sauté un barrage de police et Mélenchon a critiqué l’action de la police et du syndicat, qui a également porté plainte après les avoir qualifiées de « secte ».

Lors du dernier incident, les agents ont commencé à poursuivre un véhicule en fuite et l’ont arrêté, mais lorsqu’ils ne se sont pas arrêtés, les agents ont ouvert le feu, tuant une femme à l’arrière de la voiture.


Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a répondu aux propos de Mélenchon. « Les policiers, les gendarmes méritent le respect. Ils font un travail courageux et difficile et risquent leur vie à tout moment. Les insulter déshonore ceux qui veulent gouverner », a-t-il soutenu.

La France est plongée dans la campagne électorale pour les élections législatives du dimanche 12 juin prochain, lors du premier tour. Mélenchon dirige l’alliance Nouvelle union populaire écologiste et sociale (NUPES) qui rassemble la gauche française et aspire à atteindre une majorité législative malgré la récente victoire du centriste Emmanuel Macron à la présidentielle.

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