MADRID, 30 mai. (EUROPA PRESS) –

La justice iranienne va enfin ouvrir une procédure judiciaire contre le touriste français Benjamin Brière, arrêté en mai 2020 et formellement accusé d’espionnage après avoir été découvert alors qu’il photographiait des « zones interdites », selon le communiqué des charges, dans la province de Jorasán Razaví, en le nord-est du pays.

En outre, Brière a également été accusé de mener une « propagande contre l’Etat » après avoir critiqué l’usage obligatoire du foulard islamique pour les femmes.

Son avocat, Said Dehghan, a indiqué sur son compte Twitter que son client attend déjà son procès après avoir comparu pour la première fois en mars de cette année lors d’une audience préliminaire au cours de laquelle deux autres accusations de consommation d’alcool et de « corruption sur Terre », l’une des chefs d’accusation les plus graves du code pénal iranien, passibles de la peine de mort.

L’annonce du renvoi au procès intervient quelques jours après la publication par l’hebdomadaire français «  Le Point  » d’une lettre ouverte de sa sœur, dans laquelle il demande au président français, Emmanuel Macron, d’obtenir la libération de Brière, désormais la même prisonnier à Mashhad, dans le nord de l’Iran.

Dans la lettre, il affirme que son frère a été arrêté alors qu’il voyageait en République islamique d’Iran en tant que touriste, lors d’un long voyage en camping-car qui a commencé en 2018.

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