L’équipe londonienne a obtenu son deuxième ‘orejona’ après avoir battu City dans une finale très disputée avec des équipes anglaises dans laquelle un seul but du milieu de terrain allemand Kai Havertz a suffi à définir le résultat. Manchester City de Pep Guardiola a fait ses débuts en finale de cette compétition après avoir remporté la Premier League, mais n’a pas pu afficher son match habituel.
La finale de la Ligue des champions s’est terminée du côté de Chelsea. L’équipe londonienne a réussi à élever son deuxième «orejona» neuf ans après avoir réalisé le premier. Le match contre Manchester City a été résolu de justesse après que le footballeur allemand Kai Havertz ait marqué un seul but quelques minutes après la pause.
Havertz est l’une des plus grandes promesses de Chelsea et à 21 ans, il est devenu le buteur du seul but du match et a déjà sa première Ligue des champions dans son record personnel.
Manchester City commandé par Pep Guardiola a atteint cette finale disputée à Porto en tant que champion de Premier League anglaise après une brillante campagne et dans le but de remporter le premier grand titre européen dans les vitrines de cette équipe de la ville anglaise de Manchester, ce qu’il n’était pas historiquement l’un des habituels dans les grandes finales, mais ces dernières années, il a augmenté ses objectifs de football.
La City n’a pas réussi à développer avec une totale facilité son jeu habituel, dans lequel la possession longue du ballon et la vitesse dans les passes abondent. Tout au long du match, une défense féroce et un milieu de terrain enchevêtré posé par Chelsea ont été tamponnés à plusieurs reprises qui ont frustré les approches de l’équipe de Manchester.
Duel tactique
Cette finale permet à l’entraîneur de Chelsea, l’Allemand Thomas Tuchel, qui a perdu la saison dernière par le même résultat contre le Bayern Munich alors qu’il entraînait le PSG français. Tuchel est le premier entraîneur à atteindre deux finales de Ligue des champions d’affilée avec deux équipes différentes.
Guardiola a atteint cette finale dix ans après avoir réalisé sa dernière Ligue des champions. L’entraîneur catalan a deux trophées dans sa vitrine obtenus avec Barcelone en 2009 et 2011, mais depuis lors, il n’a pas été en mesure de remporter à nouveau le titre de meilleur football européen.
Le match a été montré dès le début comme un affrontement tactique entre deux des meilleurs entraîneurs du monde: Josep Guardiola et Thomas Tuchel. Comme s’il s’agissait d’une partie d’échecs, les deux techniciens ont tenté d’annuler tactiquement leur rival tout au long du match.
Chelsea a atteint cette finale sans être le favori, tout comme cela s’est produit il y a neuf ans lors du match contre le Bayern Munich qui leur a fait prendre leur premier « orejona » aux tirs au but dans un match angoissant. Tuchel est arrivé à une mi-saison de Chelsea où les choses n’allaient pas bien et a clôturé cette campagne en tant que champion d’Europe.
La finale a commencé par un aller-retour mouvementé qui a rompu avec les prévisions selon lesquelles il y aurait eu un match fermé. Dans ce balancement, City a effrayé la défense de Chelsea avec un long ballon d’Ederson à Sterling, qui a été annulé par Reece James à la dernière minute.
Les deux équipes ont profité d’occasions de marquer évidentes qui pourraient ouvrir le score, mais ont échoué. L’attaquant de Chelsea, Timo Werner, était particulièrement mal orienté vers le but. City avait un avertissement de Phil Foden qui a sauvé la défense londonienne. Dans tout cela est venue la première blessure, celle du défenseur brésilien Thiago Silva, qui en raison de la malchance l’a empêché de revenir jouer une finale complète.
Malgré le choc émotionnel pour l’équipe « bleue », Manchester City est resté extrêmement mal à l’aise sur le terrain dans un match où ils ne pouvaient pas avoir leur contrôle clair sur le rival, comme d’habitude. C’est dans ce contexte qu’une passe magistrale de Mason Mount a amené le très jeune milieu de terrain allemand Kai Havertz à inscrire le seul but du match à la veille de la mi-temps.
Malgré toute la seconde période, Manchester City n’a pas pu égaliser le match. Les nerfs ont refait surface chez bon nombre de ses joueurs, qui ont échoué à plusieurs reprises pour tenter de dominer davantage le match. Les mauvaises nouvelles ont également augmenté. À mi-parcours de la seconde période, le meilleur joueur de l’équipe de la City, le Belge Kevin De Bruyne, a dû quitter le terrain blessé après avoir reçu un coup dur.
Dans les dernières minutes, Chelsea a reculé notamment pour maintenir le résultat et a même eu une chance de contrer pour augmenter l’avantage. Le plus clair était dans les bottes de Pulisic. Avec cela et après sept minutes d’addition, le match s’est éteint sans surprises de dernière minute et avec Chelsea comme champion pour la deuxième fois de son histoire.
Le retour au football avec les spectateurs
En finale, le retour d’un nombre important de spectateurs à une grande finale en Europe a également fait la une des journaux. Les stades du vieux continent sont silencieux depuis près d’un an et demi à cause de la pandémie. Une époque où les jeux ont été vécus sans l’émotion et la tension qui caractérisent les rencontres avec le public.
La dernière édition de la Ligue des champions a dû se tenir à Lisbonne avec presque personne dans un nouveau format qui, cependant, a démontré l’importance des spectateurs, qui rendent ce sport particulièrement dynamique.
Pour cette édition, 16 500 personnes ont pu assister à la finale dans un stade d’une capacité de 50 000 personnes. Une avancée qui a permis à des milliers de Britanniques de voir leur équipe pour la première fois depuis des mois grâce aux avancées dans le processus de vaccination et à la rémission de la pandémie sur le continent. Malgré cela, les distances de sécurité et les normes de biosécurité ont été essayées pour être maintenues autant que possible.
C’est une bonne nouvelle pour les millions de fans du beau jeu, qui, dans de nombreux cas, n’ont pu se rapprocher de leurs équipes que grâce à la télévision ces derniers temps.
Avec EFE, Reuters et les médias locaux