Suivez en direct les dernières nouvelles sur le conflit entre Israël et la Palestine

MADRID, 23 octobre (EUROPA PRESS) –

La justice française a ouvert plus de 60 enquêtes pour fausses alertes à la bombe, qui se sont multipliées ces derniers jours, notamment après l’attaque jihadiste il y a dix jours dans une école d’Arras et dans le contexte de la guerre au Moyen-Orient entre la Résistance islamique (Hamas) et Israël.

Un enseignant est mort et deux autres personnes ont été blessées dans un lycée d’Arres, dans le nord de la France, après qu’un ancien élève a fait irruption dans le centre armé d’un couteau. L’agresseur, d’origine tchétchène et déjà interpellé par les autorités, a crié « Allahu Akbar » (Dieu est le plus grand), selon des sources de la télévision publique.

Depuis, une vague de fausses alertes a inondé le pays, paralysant même de nombreux centres éducatifs, établissements culturels et de transport, y compris les aéroports ; et provoquant l’expulsion du château de Versailles à sept reprises.

En effet, jeudi dernier, un homme a averti que le trône de l’ancien monarque Louis XIV allait « exploser », ce qui a provoqué l’une des sept évacuations du palais. Les autorités ont réussi à identifier l’auteur de la menace, qui est désormais détenu et doit comparaître ce lundi devant le tribunal et risque une peine de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.

Le ministre des Transports, Clément Beaune, a rapporté que les aéroports du pays ont fait l’objet de jusqu’à 70 fausses alertes concernant des alertes à la bombe. « On utilise presque toujours la même adresse email, qui est également (…) située hors de l’Union européenne, en Suisse », a-t-il détaillé dans des déclarations à France Inter.

En revanche, depuis la rentrée scolaire début septembre, les écoles en France ont été la cible de près de 300 alertes à la bombe, comme l’a détaillé le ministère de l’Éducation nationale dans un rapport présenté la semaine dernière, a rapporté la chaîne de télévision. BFMTV.

A lire également