Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noel Barrot, a décrit ce mardi comme “inacceptable” le plan “conquête” d’Israël sur la bande de Gaza, un jour après que le cabinet de sécurité du pays a décidé d’étendre les opérations militaires de l’armée israélienne dans l’enclave palestinienne.
“C’est inacceptable”, a souligné Barrot dans une interview avec la station de radio française RTL, dans laquelle il a expliqué que le gouvernement israélien “viole le droit international” dans sa tentative de “conquérir la bande et de prendre le territoire”. C’est pourquoi le ministre a réitéré que la France s’oppose fermement à ce «plan d’occupation».
En ce sens, il a appelé à établir un “feu élevé” et à réaliser une distribution de l’aide humanitaire “sans obstacles”. “Même s’il y a une guerre, la population civile et les travailleurs humanitaires ne peuvent pas être attaqués. Ce n’est pas une infraction pour les Israéliens de dire que ce gouvernement viole clairement le droit international”, a-t-il déclaré.
“Tout le monde à Gaza le dit: le Comité international de la Croix-Rouge, le Programme alimentaire mondial … il n’y a rien à manger. Le risque de famine est réel. Nous devons être ouverts à l’aide humanitaire”, a-t-il dit, tout en indiquant que Paris travaille à la reconnaissance de l’État palestinien. “
Ainsi, il a demandé à d’autres pays de la communauté internationale “de suivre des étapes spécifiques pour pouvoir créer les conditions nécessaires qui ont finalement conduit à établir l’État de Palestine”, quelque chose qui, comme il le regrettait, “pour l’instant semble être loin”.
Lundi, tous les membres du cabinet israélien ont soutenu l’expansion des activités armées sous la prémisse de “conquérir Gaza et de conserver les territoires”. Le plan présenté par le chef des Forces de défense (IDE), Eyal Zamir, soulève le déplacement de la population de Gazatí vers le sud et les mesures pour empêcher le Hamas de contrôler l’aide.
Israël a brisé unilatéralement au milieu de la marscale, l’Alto El Fuego a convenu avec le Hamas, ce qui a entraîné la réactivation de l’offensive et dans un blocage humanitaire largement condamné par les organisations internationales.