Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a qualifié de «malheureux» l’expulsion de douze travailleurs de l’ambassade du gala à Alger et a averti que si les autorités algériennes ne reviennent pas, le gouvernement français adoptera des «mesures similaires» à des représailles.
Le pays nord-africain a décrété les expulsions après avoir examiné “l’arrestation honteuse” la semaine dernière de l’un de ses agents consulaires sur le territoire français, indiqué par l’enlèvement et l’intimidation présumés de «l’influenceur» et de l’adversaire algérien Amir Bujors en avril 2024. Dans sa justification, Algier directement pointé au ministre de l’Intérieur de l’Organisation du France, Bruno Retaillelle.
Cependant, Barrot a voulu insister mardi dans une interview avec la chaîne France 2 dans laquelle il s’agit d’une “procédure judiciaire indépendante”, dans laquelle il n’y a pas d’ingérence du gouvernement. “Bruno Retilleau n’a rien à voir avec cette affaire judiciaire”, a déclaré le directeur étranger.
Pour cette raison, il pense que l’expulsion des douze travailleurs “est très regrettable”. “Si l’Algérie persiste à expulser douze responsables français, avec 48 heures pour quitter le territoire algérien, nous n’aurons pas d’autre choix que d’adopter des mesures similaires”, a déclaré le ministre en relation avec les conséquences possibles.
Le chef de la justice de France, Gérald Darmanin, a également déploré les déclarations de RTL “Les insultes et les attaques personnelles” dirigés par les autorités algériennes contre Retilleau, “indigne” à son avis, bien que de Paris évitent de donner les relations à un moment où les deux parties avaient commencé à tendre les ponts.
Barrot lui-même a fait de ce mois un voyage symbolique à Alger pour essayer d’ouvrir une nouvelle étape après des mois de reproches croisées, également marquée par l’approche de Paris à Rabat et la reconnaissance accordé par le gouvernement de la France à la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.