Le gouvernement français a rejeté les accusations du Premier ministre de transition du Mali, Choguel Maiga, concernant une « négligence » dans la lutte contre le terrorisme et a souligné que la « transformation » de l’opération « Barkhane » n’impliquait pas « une sortie du Mali ».
« La transformation de notre dispositif militaire au Sahel ne constitue pas une sortie du Mali ou une décision unilatérale. Il est faux d’affirmer le contraire », a déclaré le ministère français des Affaires étrangères, qui a souligné que la décision a été adoptée après des « consultations » avec les autorités des pays du Sahel.
Ainsi, il a rappelé que la décision avait été annoncée par le président de la France, Emmanuel Macron, à l’issue du sommet tenu en février 2021 dans la capitale du Tchad, N’Djamena, et a souligné que la ministre de la Défense, Florence Parly, « a précisé les contours. adaptation et coordonné sa mise en œuvre » lors de sa visite au Mali en septembre.
Le ministère a souligné que « la France reste engagée aux côtés du Mali et du reste des États du G5 Sahel – Burkina Faso, Tchad, Mauritanie et Niger – à leur demande, dans la lutte contre le terrorisme, qui reste une priorité absolue ».
« La récente neutralisation du chef de l’État islamique du Grand Sahara (EIGS), Adnan Abu Ualid al Saharaui, en est témoin. La mort le 24 septembre d’un militaire français lors d’une opération contre des groupes terroristes nous rappelle que notre engagement à ce combat se paie parfois de sang », a-t-il souligné.
De son côté, le ministère a rappelé qu’un accord entre le Mali et le groupe Wagner – détenu par un homme d’affaires proche du président russe Vladimir Poutine – pour envoyer des mercenaires dans le pays africain « serait incompatible avec les efforts menés par les sahéliens et internationaux ». partenaires « pour réaliser » la sécurité et le développement de la région.
« L’intervention de mercenaires du groupe Wagner dans d’autres pays a entraîné de graves violations des droits de l’Homme, une ingérence dans le fonctionnement de l’État, une déprédation des ressources naturelles et des populations et une détérioration de la situation sécuritaire, notamment en République centrafricaine. (RCA) », a-t-il expliqué.
La critique des déclarations de Maiga a été rejointe par Parly, qui a déclaré qu’« il y a beaucoup d’hypocrisie, de mauvaise foi et d’indécence » dans ces mots, « surtout parce qu’un jour avant un 52e militaire français avait donné sa vie pour lutter contre le terrorisme. au Sahel », comme le rapporte Radio France Internationale.
Macron anunció el pasado julio una reorganización de la presencia militar en la región del Sahel que empezará por cerrar las bases en el norte de Malí a finales de 2021, mientras que el país mantendrá « entre 2.500 y 3.000 hombres » de los 5.100 que hay desplegados Actuellement.
Maiga a critiqué lors de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU que « les groupes terroristes armés qui ont envahi près des deux tiers de notre territoire en 2012 se sont dispersés sans être éliminés ». « C’est dans ce contexte que la France a déployé (son armée) au Mali, et c’est dans ce contexte qu’ils ont soudainement décidé de se retirer », a-t-il ajouté.
Le gouvernement malien a rejeté la semaine dernière les critiques adressées ces derniers jours à Bamako pour ses plans présumés de déploiement de mercenaires russes pour faire face à l’insécurité croissante, notamment dans le nord et le centre de son territoire.
Le groupe Wagner a envoyé des mercenaires dans plusieurs pays africains ces dernières années – dont la Libye et la RCA – suscitant des soupçons sur l’implication de Moscou dans divers conflits sur le continent.