Le gouvernement français a confirmé la mort d’un de ses soldats stationnés au Mali lors d’une attaque au mortier survenue la nuit dernière.

L’incident s’est produit sur une base militaire de l’opération Barkhane, lancée par la France contre des groupes djihadistes au Sahel, dans la région de Gao, dans le nord-est du pays africain.

L’Elysée a confirmé dans un communiqué que le défunt est le militaire Alexandre Martin, du 54e régiment d’artillerie de Hyères. La déclaration n’identifie pas les responsables de l’attaque.

Le président de la France, Emmanuel Macron, « salue respectueusement la mémoire de ce soldat, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission ». De même, le président « partage la douleur de sa famille, de ses proches et de ses frères d’armes », et salue « le courage des militaires engagés au Sahel ».

Le Mali, comme d’autres pays du Sahel, enregistre ces dernières années un nombre croissant d’attentats djihadistes menés à la fois par la filiale d’Al-Qaïda dans la région et celle de l’État islamique, ce qui a également accru la violence intercommunautaire et provoqué la déplacement de dizaines de milliers de personnes.

Cependant, dans le cas du Mali, le coup d’État de mai de l’année dernière s’est ajouté à l’équation, ce qui a mis en évidence les luttes internes qui persistent encore depuis un autre coup d’État récent, celui d’août 2020, qui a abouti au renversement du alors président, feu Ibrahim Boubacar Keita.

Le président actuel est Assimi Goita, chef de la junte militaire créée après le premier coup d’État.

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