Le ministère français des Affaires étrangères a averti lundi que la Moldavie « est particulièrement vulnérable aux effets de la guerre en Ukraine » notamment en ce qui concerne la région de Transnistrie, où trois attentats ont été enregistrés la semaine dernière.

Pour cette raison, la France a souligné qu’elle soutiendrait à tout moment « la stabilité, la souveraineté et l’intégrité territoriale » de la Moldavie, un pays dont la Transnistrie a tenté de se séparer en 1990, qui bien que « montre toutes les apparences d’un État établi », n’est pas reconnu comme tel par la communauté internationale.

La Transnistrie a pris de l’importance ces dernières semaines en raison de sa relation historique avec Moscou, ainsi que de son importante situation géostratégique, puisque les autorités ukrainiennes sont venues dénoncer d’éventuelles incursions russes dans l’ouest de l’Ukraine depuis cette région.

La semaine dernière, il y a eu trois attentats en Transnistrie : un au siège du ministère de la Sécurité d’État à Tiraspol, un autre contre une unité militaire près de la ville de Parcani et un autre dans la ville de Maiac, où les explosions ont détruit deux antennes du Trasnistrio Centre de Radio et Télévision.

Face à cette situation, une alerte rouge a été décrétée pour une éventuelle menace terroriste. Le 27 avril, les autorités transnistriennes ont signalé une série de tirs depuis l’Ukraine vers Cobasna, une ville qui abrite l’un des plus grands dépôts d’armes et de munitions d’Europe.

A lire également