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MADRID, le 10 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le parquet antiterroriste français a ouvert mercredi une enquête pour crimes de guerre après la mort du journaliste de l’Agence France-Presse Arman Soldin, tué lors d’un bombardement alors qu’il effectuait un reportage dans l’est de l’Ukraine.

L’enquête sur la mort du journaliste français sera menée par l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), comme le rapporte la chaîne France Télé Info.

Ce même mercredi, le président du Sénat, Gérard Larcher, a prononcé quelques mots en l’honneur du journaliste. « Mes premières pensées vont à sa famille et à ses proches », a-t-il déclaré en séance, après quoi les sénateurs ont observé une minute de silence.

Soldin, coordinateur vidéo en Ukraine et ressortissant français, mais originaire de la capitale bosniaque, Sarajevo, est décédé la veille après avoir enregistré un bombardement à la roquette Grad à Chasiv Yar, situé à six kilomètres à l’ouest de Bakhmut.

« Nous sommes dévastés d’apprendre aujourd’hui le décès du journaliste vidéo de l’AFP Arman Soldin dans l’est de l’Ukraine. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches », a publié l’agence elle-même dans un bref communiqué sur son profil Twitter.

Le président de la France, Emmanuel Macron, a déploré la mort du journaliste la veille. « Avec courage, dès les premières heures du conflit il a été au front pour faire connaître les faits. Pour nous informer. Nous partageons la douleur de ses proches et de tous ses collègues », a-t-il déclaré sur le réseau social précité.

L’ONG Reporters sans frontières et le Comité pour la protection des journalistes ont estimé au moins onze journalistes morts depuis le début de l’invasion russe décrétée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février 2022.

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