MADRID, le 10 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

L’Assemblée nationale de France a approuvé ce mercredi soir la création d’une commission d’enquête sur les groupes violents lors de manifestations après qu’une concentration néonazie au cours du week-end a soulevé la controverse dans le pays.

La Chambre a donné son « feu vert » à la commission par 204 voix pour et 47 contre. Plus précisément, la mesure a pour objectif d’enquêter sur la structure, le financement, les moyens et les méthodes d’action des groupes violents, fondamentalement d’extrême droite.

Au cours de la séance, le député Julien Odoul, du Groupe national d’extrême droite, a accusé contre l’initiative, arguant que « les groupes d’extrême gauche bénéficient de la bienveillance médiatique et de l’impunité totale ».

De La Francia Insumisa, ils ont accusé le parti de la Renaissance de vouloir détourner l’attention des brutalités policières vécues lors des manifestations pour la réforme des retraites. « Les brutalités policières doivent faire l’objet d’une enquête », a condamné le député français Ugo Bernalicis, a rapporté la chaîne parlementaire française.

De son côté, le député Florent Boudié, de Renacimiento, a affronté Bernalicis. « Vous voulez une commission d’enquête sur les violences policières, car vous considérez que ce sont avant tout la Police et le Gouvernement qui sont violents, et c’est inacceptable », a-t-il condamné.

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a appelé les préfectures françaises à interdire toutes les manifestations d’extrême droite après un rassemblement néonazi controversé dans la capitale parisienne samedi.

L’interdiction de Darmanin a pris effet ce mercredi, lorsque la secrétaire d’État à la Citoyenneté, Sonia Backès, a annoncé qu’une manifestation convoquée par le groupe monarchiste d’extrême droite Action française pour le week-end dans la capitale française n’avait pas été approuvée. .

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