La France expulse 12 travailleurs de la mission diplomatique algérienne et appelle à des consultations à son ambassadeur

Le gouvernement du président français Emmanuel Macron a décidé d’expulser douze travailleurs de la mission diplomatique de l’Algérie à Paris après une mesure similaire d’Alger et a appelé son ambassadeur à son ambassadeur dans le pays africain, Stéphane Romatet.

“Dans ce contexte difficile, la France défendra leurs intérêts et continuera d’exiger de l’Algérie pour respecter pleinement leurs obligations, en particulier en ce qui concerne notre sécurité nationale et notre coopération migratoire”, explique une déclaration d’Elysee.

Paris a marqué «injustifié» et «incompréhensible» l’expulsion de douze travailleurs de l’ambassade de gala à Alger. Peu de temps avant, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, avait averti que Paris prendrait des “mesures similaires” si le pays nord-africain ne retentit pas.

“Les autorités algériennes assument la responsabilité de la détérioration brutale de nos relations bilatérales”, a-t-il dit, ajoutant que les deux pays devraient reprendre le dialogue, exhortant Alger à “montrer des signes de responsabilité” sous l’appel téléphonique qui s’est produit en mars entre Macron et son homologue algérien, Abdelmayid Tebune.

Barrot a affirmé sur les réseaux sociaux qu’Alger “a opté pour l’escalade”. “Nous avons répondu en disant que nous allions répondre. En réponse à leur décision injustifiée et incompréhensible, nous expulrons 12 travailleurs algériens et appelons des consultations à notre ambassadeur. Dialogue, toujours, mais pas unidirectionnel”, s’est-il installé.

Le pays a décrété les expulsions après avoir examiné la «détention honteuse» la semaine dernière de l’un de ses agents consulaires en territoire français, indiqué par l’enlèvement et l’intimidation présumés de «l’influenceur» et l’adversaire algérien Amir Bugors en avril 2024.

Barrot a fait ce mois-ci un voyage symbolique à Alger pour essayer d’ouvrir une nouvelle étape après des mois de reproches croisées, également marquée par l’approche de Paris à Rabat et la reconnaissance accordé par le gouvernement de la France à la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

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