MADRID, 8 juillet (EUROPA PRESS) –
Le gouvernement français a rejeté ce samedi les critiques exprimées la veille par le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) de l’ONU, qui dénonçait de « graves problèmes » de racisme au sein des forces de sécurité françaises dans le cadre de la mort de l’adolescente Nahel M. aux mains d’un policier à Nanterre et la vague d’émeutes qui en a résulté dans le pays.
« La France met en cause ces propos qu’elle juge excessifs et déplore l’oubli par le CERD des violences injustifiables commises ces derniers jours à l’encontre de policiers, d’élus, de services publics, de commissariats, d’écoles, de centres sociaux et d’assistance ou encore de mairies, ainsi que de nombreux bâtiments. » , déplore le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
La France a déjà dû composer avec la critique du racisme émise par l’ONU le mois dernier, à cette occasion de la part du Haut-Représentant aux droits de l’homme.
De même, la France exprime son « incompréhension » face « au manque de solidarité et de compassion à l’égard des élus ou des représentants des institutions françaises qui ont fait l’objet d’attaques alors qu’ils sont les acteurs centraux de la vie démocratique française, ainsi qu’à l’égard de les 800 policiers, gendarmes et pompiers blessés ».
El Ministerio de Exteriores procede a tachar de « infundada » cualquier acusación de racismo o discriminación sistémica por parte de las fuerzas del orden en Francia, país que respeta las obligaciones internacionales y, en particular, las contraídas ante la Convención Internacional sobre la Eliminación de la Discrimination raciale,
De même, la France défend la vigueur de son État de droit en assurant qu’elle ne tolère pas l’impunité de ses forces de sécurité, rappelant que le policier responsable de la fusillade mortelle est actuellement en prison et inculpé de la mort du jeune homme. Pour toutes ces raisons, « la France invite le CERD à faire preuve de plus de discernement et de modération dans ses propos », dont le « caractère biaisé » déplore le gouvernement français.