La France convoque un sommet de soutien au Liban axé sur l'aide humanitaire et la transition politique

Le gouvernement français a appelé à une “conférence internationale de soutien à la population et à la souveraineté du Liban” le 24 octobre dans le but de répondre aux besoins humanitaires “urgents” et de faire progresser la consolidation des autorités politiques, en pleine escalade des tensions due à aux attaques constantes entre le groupe chiite Hezbollah et les Forces de défense israéliennes (FDI).

Le président français Emmanuel Macron avait déjà annoncé la semaine dernière que Paris accueillerait cet événement et le ministère des Affaires étrangères en a fixé une date. Elle se déroulera au niveau ministériel et parmi les invités figureront les pays alliés du Liban et les organisations internationales de la société civile.

La France aspire à “mobiliser la communauté internationale pour répondre aux besoins de protection et d'aide d'urgence de la population civile et identifier les moyens de soutenir les institutions libanaises”, notamment les Forces armées, qu'elle considère comme “garanties de la stabilité intérieure”.

Le ministère considère également qu'il est nécessaire d'achever le renouvellement des institutions libanaises actuelles, avec l'élection d'un nouveau président du Liban comme “première étape”. Ce processus est marqué par la différenciation entre les groupes, puisque chacune des positions principales est réservée à une communauté religieuse spécifique.

Dans sa note, le gouvernement français reconnaît que le Liban traverse une crise politique et humanitaire « grave et profonde », mais n'évoque pas spécifiquement le scénario actuel d'attaques constantes, marqué ces dernières semaines par une multiplication des bombardements israéliens et une intervention militaire. invasion dans la zone sud.

Il estime en effet « urgent » qu'il y ait « une cessation des hostilités et une solution diplomatique » au conflit, en prenant comme référence les résolutions émises par le Conseil de sécurité de l'ONU. En ce sens, il a plaidé pour le retour des personnes déplacées tant au Liban que dans le nord d'Israël, principal objectif des attaques du Hezbollah.

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