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MADRID, 16 octobre (EUROPA PRESS) –
Les autorités françaises ont arrêté 102 personnes pour actes antisémites ou apologie du terrorisme depuis le lancement de l’offensive du Hamas contre Israël le 7 octobre, selon un bilan des arrestations rendu public ce lundi par le ministre de l’Intérieur, Géráld Darmanin.
Le ministre Darmanin a indiqué lors d’une conférence de presse que 27 des suspects sont de nationalité étrangère, à l’issue d’une réunion de la direction sécuritaire qui intervient au plus fort de l’alerte antiterroriste en France, après le meurtre vendredi d’un enseignant dans un institut de la ville d’Arras, au nord.
Le gouvernement français a relevé le niveau de menace suite à cet attentat islamiste et, ce week-end, plusieurs lieux emblématiques ont été évacués en raison de risques potentiels, notamment le musée du Louvre à Paris et le château de Versailles. Ce lundi également, l’institut où a eu lieu l’attaque a été évacué en raison d’une alerte à la bombe.
Le ministère de l’Intérieur a interdit les rassemblements en faveur des Palestiniens au motif qu’ils représentent un risque pour l’ordre public, même si pour le président d’Amnesty International en France, Jean-Claude Samouiller, il s’agit en réalité d’« une attaque grave et disproportionnée ». « contre le droit de manifester. »
L’ONG a défendu l’importance de la capacité de mobilisation de la population face aux « atrocités » commises par le Hamas en Israël mais aussi à la contre-offensive lancée par les forces israéliennes sur la bande de Gaza. En ce sens, il a rappelé que l’interdiction des manifestations ne peut être qu’une décision de dernier recours et pour autant qu’il soit démontré que des mesures « moins restrictives » ne peuvent être adoptées.