MADRID, 12 septembre (EUROPA PRESS) –
Le ministère français des Affaires étrangères a condamné mardi un incendie perpétré samedi contre le consulat iranien à Paris, quelques jours avant l’anniversaire de la mort de la jeune femme kurde Mahsa Amini en garde à vue.
“La Convention de Vienne garantit la protection de tout le personnel et des biens diplomatiques présents sur son territoire (…) une enquête a été ouverte et des poursuites judiciaires ont été engagées”, a indiqué le ministère dans un communiqué.
L’incendie s’est déclaré samedi sur l’une des façades du bâtiment, puis s’est propagé à l’une des portes. Bien que les premières investigations aient indiqué que les flammes avaient été provoquées par le lancement d’un cocktail Molotov, il a finalement été déterminé qu’elles étaient provoquées par un pneu en feu.
Les autorités françaises ont assuré que les activités du consulat n’avaient pas été interrompues et qu’aucun blessé n’avait été signalé. Dimanche, un Français d’origine iranienne, résidant dans l’Essonne, a été arrêté pour être l’auteur présumé de l’incendie, selon le journal Le Parisien.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a dénoncé lundi lors d’une conférence de presse “une tentative d’atteinte aux droits des citoyens qui se rendent à l’ambassade pour bénéficier de services consulaires”, selon l’ISNA.