Francia condena el veto de EEUU a Abbas en la próxima Asamblea General de la ONU

Suivez ici les dernières nouvelles sur le conflit au Proche-Orient

Suivez ici les dernières nouvelles sur le conflit au Proche-Orient

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a plaidé pour l’absence de restrictions d’accès à la prochaine Assemblée générale de l’ONU, qui se tiendra en septembre à New York, après que les États-Unis ont annoncé vendredi qu’ils opposeraient leur veto à l’entrée d’envoyés de l’Autorité palestinienne, y compris le président palestinien, Mahmoud Abbas.

“Une réunion de l’Assemblée générale ne devrait faire l’objet d’aucune restriction d’accès”, a déclaré M. Barrot depuis Copenhague, où se sont réunis les ministres des Affaires étrangères de l’UE, selon plusieurs médias.

La France est précisément le pays à l’origine d’une initiative par laquelle plusieurs pays devraient reconnaître l’État palestinien à l’occasion de la session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a annoncé qu’il révoquerait les visas d’entrée des responsables de l’Autorité palestinienne, dirigée par Abbas, et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), précisant qu’il déclarerait une exemption pour les membres de la mission permanente de la Palestine auprès de l’ONU.

La révocation, comme il l’a fait valoir, a été motivée par le “non-respect de leurs engagements” et par le fait de “compromettre les perspectives de paix” dans le conflit ouvert dans la bande de Gaza entre Israël et les milices palestiniennes. Pour ce faire, il insiste sur le fait qu’ils doivent “répudier systématiquement le terrorisme”.

Le président Abbas lui-même a demandé à l’administration de Donald Trump de reconsidérer sa décision de l’empêcher d’assister à l’Assemblée générale de l’ONU.

“La présidence (palestinienne) a exhorté le gouvernement américain à reconsidérer et à annuler sa décision de refuser les visas d’entrée à New York à la délégation palestinienne qui prévoit d’assister aux réunions de l’Assemblée générale de l’ONU”, peut-on lire dans un communiqué du bureau d’Abbas, qui a exprimé son “profond regret et sa consternation” face à l’annonce de Washington.

Ainsi, il a assuré que “cette décision contrevient” tant au droit international qu’à l’accord signé entre l’organisation internationale et les États-Unis (signé en 1947), qui oblige ces derniers à délivrer des visas aux représentants et employés des États membres, et à ceux associés aux activités de l’ONU. “D’autant plus que l’État palestinien est un membre observateur”, a-t-il ajouté.

De son côté, l’Organisation des Nations unies, qui a confirmé son intention d’aborder cette situation avec le département d’État américain, a exprimé l’espoir que “cela se résolve” et a déclaré qu’elle “aimerait que tous les diplomates et délégués ayant le droit” de se rendre au siège “puissent voyager librement”, selon les déclarations du porte-parole du Secrétariat général, Stéphane Dujarric, lors d’une conférence de presse.

“Il est important que tous les États membres, les observateurs permanents, puissent être représentés, en particulier, je pense dans ce cas, comme nous le savons, lors de la prochaine réunion sur la solution à deux États que la France et l’Arabie saoudite organiseront au début de l’Assemblée générale”, a-t-il expliqué lors de son intervention.

La France, le Royaume-Uni, le Canada ou l’Australie, entre autres, avaient prévu, dans ce forum, d’annoncer leur reconnaissance de l’État palestinien, une décision reprochée par les États-Unis et Israël, qui la considèrent comme contre-productive pour la paix et déclarent une “capitulation” face au Hamas.

Similar Posts