La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a jugé que la chemise qu’un enfant français portait à la crèche n’est pas protégée au titre de la liberté d’expression, comprenant que des messages tels que « Je suis une bombe » ou « Djihad, né le 11 septembre » ils dépassent les limites de ce que l’on pourrait comprendre comme de l’humour.

L’affaire remonte à septembre 2012, lorsque Jihad, alors âgé de trois ans, se rendait à l’école maternelle de Sorgues, dans le sud de la France, vêtu d’un tee-shirt que son oncle lui avait offert. Le vêtement n’était pas en vue, mais deux enseignants l’ont remarqué lorsqu’ils ont accompagné l’enfant aux toilettes.

La direction du centre a contacté le même jour les autorités éducatives et le conseil municipal, qui ont à leur tour redirigé la plainte vers le bureau du procureur. La justice, après recours successifs, a déterminé que l’auteur du cadeau, identifié comme étant ZB, devait être condamné à deux mois de prison avec sursis et 4 000 euros d’amende.

Tant devant les tribunaux français que devant la CEDH, les accusés ont allégué qu’il s’agissait de messages sur un ton humoristique, mais la Cour européenne a convenu avec la justice française que la liberté d’expression n’est pas en cause. « Le droit à l’humour n’est pas illimité », a expliqué la CEDH, qui a fait allusion aux « devoirs et responsabilités » que comporte toute déclaration ou message.

De même, elle a souligné que le temps écoulé depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis n’enlève rien non plus à la gravité des événements, dans la mesure où la menace terroriste était encore présente à cette époque, notamment en France.

El TEDH ha enfatizado que no hay indicios que vinculen al acusado con una organización terrorista ni que haya hecho apología en otras ocasiones, eximentes que ya habría tenido en cuenta la sentencia dictada en Francia, en la que también se recoge que la camiseta no estaba a la vue.

Dès lors, elle considère que la peine prononcée n’était pas « disproportionnée » et, d’autre part, l’ingérence des juges dans un message public peut être considérée comme « nécessaire dans une société démocratique ».

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