MADRID, 29 juin (EUROPA PRESS) –

L’ex-cycliste espagnol Haimar Zubeldia, le coureur national qui a le plus disputé le Tour de France, estime que le cycliste slovène Tadej Pogacar (UAE Emirates) viendra « plus affamé que jamais » à la 110e édition de la course française qui démarre ce samedi à Bilbao, où il retrouvera le Danois Jonas Vingaard (Jumbo-Visma), qui en 2022 a profité d’avoir « une super équipe » à ses côtés.

« Je pense que Pogacar va rentrer à la maison plus affamé que jamais après ce qui s’est passé l’année dernière. Il a également eu la chute à Liège qui, je pense, sera presque utile pour se rafraîchir. Peut-être a-t-il parfois péché en voulant tout contester et l’année dernière, il s’est un peu rapproché du Tour que Vingaard », a-t-il déclaré dans une interview à l’organisation de la classique Mussara Donostia – San Sebastián.

Le Basque voit « une bagarre » entre Jonas Vingaard (Jumbo-Visma) et Pogacar, mais il perçoit certaines différences par rapport à la dernière édition, remportée par le Danois. « L’année dernière, Vingegaard était supérieur parce qu’il avait une super équipe et peut-être que Pogacar était un peu plus seul, c’est pourquoi cette année, ils ont essayé de mieux l’entourer », a-t-il commenté.

À propos du départ « à la maison », Zubeldia s’est souvenu des cyclistes basques actifs et de « la chance » qu’ils ont de vivre quelque chose qu’il n’a pas pu, tant c’est difficile. « Pour faire un départ ou une arrivée dans une ville comme Bilbao ou San Sebastián, il faut très bien y penser. Je pense que le gouvernement basque a fait du très bon travail toute l’année », a-t-il souligné.

Les trois étapes espagnoles, notamment les deux premières, peuvent permettre à des coureurs comme Julian Alaphilippe (Soudal-Quick Step), Wout van Aert (Jumbo-Visma) ou Matthieu van der Poel (Alpecin-Deceunik) d’attaquer et d’atteindre la ligne d’arrivée, en une « très belle » tournée. « Je comprends que l’organisation du Tour elle-même demandait quelque chose qui était l’essence du territoire, qui rappellerait Itzulia (Tour du Pays Basque) ou la Klasikoa (Amorebieta Classic), et ça se voit », a-t-il fait remarquer.

Le parcours de ces étapes rappelle celui de la Mussara Donostia – San Sebastián, qui se déroule le 16 juillet, avec un « montée et descente » continu à travers « l’une des meilleures zones » pour le cyclisme, ainsi que l’ambiance. « Ici, nous avons beaucoup de culture du vélo, les gens aiment se mesurer et se tester. Dans la Mussara Donostia – San Sebastián, j’ai vu que les gens se mesuraient très bien, il y avait une très bonne ambiance », a-t-il conclu.

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