Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a déclaré mercredi à son homologue française Florence Parly qu’Israël prend « au sérieux » les accusations d’utilisation présumée du logiciel israélien Pegasus, de la société NSO, pour espionner des politiciens et des journalistes, parmi lesquels figurerait le président de la France, Emmanuel Macron.

Lors de sa visite à Paris, au cours de laquelle il a également rencontré le chef de l’organisation de renseignement de la DGSE, Bernard Emmy, et les chefs de la communauté juive de la ville, le ministre israélien de la Défense a déclaré aux autorités françaises que son point de vue sur l’affaire d’espionnage avec Pégase.

« Israël accorde des cyber-licences exclusivement aux pays et les utilise pour lutter contre le terrorisme et la criminalité », s’est défendu Gantz à cet égard, comme indiqué dans son profil Twitter, dans lequel il a indiqué que les autorités examinaient les plaintes « avec le plus grand soin ». gravité. »

Le chef du portefeuille de la Défense d’Israël a profité de sa visite pour évoquer avec les autorités françaises d’autres questions telles que la « nécessité » de parvenir à un « changement de conduite » vis-à-vis de l’Iran, qui, comme il l’a influencé, l’avantage d’accélérer son projet nucléaire ».

« Nous avons également parlé de la détérioration interne au Liban », a ajouté Gantz, pour signaler qu’il a également parlé de mesures « pour renforcer l’Autorité palestinienne » et « stabiliser la situation dans la bande de Gaza ».

Le possible espionnage des téléphones portables de nombreux chefs d’État et journalistes avec le logiciel Pegasus a fait sensation au niveau international, tandis que la société NSO a nié les accusations et contesté les détails individuels des rapports.

Dans le cadre de l’espionnage présumé, le gouvernement du Maroc a démenti les informations dans la presse française sur une utilisation présumée de Pegasus par le pays africain avec le président français comme cible.

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