MADRID, 14 déc. (EUROPA PRESS) –

Les forces de sécurité françaises ont mené mercredi une série de perquisitions contre le siège du parti Renaissance du président français Emmanuel Macron et du cabinet de conseil américain McKinsey dans le cadre d’une enquête sur des irrégularités présumées dans le financement de leurs campagnes électorales.

L’enquête a été ouverte fin octobre en raison d’accusations sur de possibles irrégularités dans les comptes liées à la campagne électorale et sur le prétendu traitement de faveur de l’entreprise américaine lors des campagnes présidentielles de Macron en 2017 et 2022, comme l’a rapporté le parquet.

Les enquêteurs se concentrent désormais sur la possibilité que Macron ait illégalement bénéficié du géant du conseil, qui fait l’objet d’une enquête en France depuis le début de l’année pour des problèmes financiers.

Le parquet a ainsi confirmé que des perquisitions avaient été menées dans les bureaux de McKinsey à Paris, la capitale française, ainsi qu’au siège de Renaissance et dans divers bureaux de l’association de financement du parti, selon les informations du journal ‘Libération’.

La soi-disant «affaire McKinsey» découle, dans une large mesure, des critiques formulées à l’encontre du gouvernement pour les importantes sommes d’argent investies dans l’embauche de consultants étrangers. Les dépenses de conseil des entreprises étrangères ont considérablement augmenté sous l’administration Macron.

Bien que le cabinet de conseil continue d’insister sur le respect de ses obligations fiscales en France, divers médias ont révélé que McKinsey n’avait pas payé d’impôt dans le pays depuis au moins une décennie.

Les procureurs tentent désormais de discerner si Macron a reçu un soutien de cette société lors de ses campagnes présidentielles, ce qu’il n’aurait pas inclus dans les informations financières à ce sujet.

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