La SAS PRISMA MEDIA, éditrice du magazine français ‘VOICI’, a été condamnée par un tribunal français pour atteinte illégitime aux droits fondamentaux à la vie privée et à l’image de soi de Penélope Cruz et Javier Bardem et de leurs enfants, respectivement Luna et Leonardo, dont L’image a été diffusée, sans son autorisation, dans un reportage publié dans le magazine.

Les événements remontent à juillet 2021, lorsque le prévenu a publié le reportage intitulé « Penélope Cruz et Javier Bardem leurs vacances, un jeu d’enfant ».

Dicho reportaje venía ilustrado con diversas fotografías de los actores, junto a sus hijos, en los que se captaban momentos íntimos y familiares que pertenecen a la esfera privada de la familia durante sus vacaciones, tal y como han informado desde la agencia de representación de los acteurs.

La Providence du Tribunal français considère que le texte est illustré de cinq photographies, « manifestement non consenties », et des deux enfants mineurs « dont les visages n’apparaissent pas pixélisés ».

Ainsi, l’article apporte au lecteur des informations tangibles et précises sur les plaignants, dévoilant des moments de loisir et de détente en famille, avec le détail de leurs vacances d’été, éléments entrant dans le champ de la protection de la vie privée instauré par les textes cités et dont publication n’est justifiée par aucun événement d’actualité ou débat d’intérêt général », indique la phrase.

« S’agissant des mineurs en particulier, force est de constater que ces photographies ont été prises dans un espace dont le caractère public ne marque les limites ni de la sphère privée ni du droit à l’image, et ont été diffusées sans leur consentement ni celui de leurs parents », a-t-il ajouté. ajoutée.

La phrase prévient que, toutefois, les mineurs sont identifiables par la mention de leurs prénoms, âges et filiation, ainsi que par l’absence de floutage de leurs visages.

« Ce seul fait suffit, à défaut de justification de la publication polémique au regard d’un débat d’intérêt général ou du traitement d’un fait d’actualité, pour caractériser une atteinte à leur droit à l’image, et, en révélant les activités privées de ces mineurs avec leurs parents, chaque image est le vecteur d’une atteinte à leur droit au respect de leur vie privée », a-t-il souligné.

La défense des acteurs a été assurée par le cabinet Dreyfus à Paris sous la coordination de Sol Muntañola Abogados, qui se dit « satisfait » de la condamnation – qui peut encore faire l’objet d’un appel -.

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