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Les autorités françaises ont confirmé que dix pays reconnaîtront l’État palestinien en vue de la réunion de l’Assemblée générale des Nations unies la semaine prochaine, à laquelle participera par voie télématique le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, suite au veto d’entrée aux États-Unis imposé par le gouvernement nord-américain.
Selon des sources de l’Élysée, les pays qui franchiront cette étape sont Andorre, l’Australie, la Belgique, le Canada, le Luxembourg, le Portugal, Malte, le Royaume-Uni et Saint-Marin, ainsi que la France. La plupart d’entre eux avaient déjà rendu publique leur position à ce sujet.
Pour sa part, Andorre ne s’était pas encore prononcée sur la reconnaissance de l’État palestinien et avait posé il y a quelques mois plusieurs conditions pour prendre cette décision, notamment que cette étape soit franchie par la communauté internationale et qu’une paix “juste et qui dure le maximum de temps possible” soit établie.
La Palestine est observateur permanent à l’ONU depuis 2012 et a présenté plusieurs initiatives pour franchir une étape définitive. De fait, les États-Unis ont opposé en avril 2024 leur veto à un projet de résolution qui recommandait l’admission de l’État palestinien comme membre de plein droit, et l’administration de Donald Trump n’a pas montré de signes de changement de position.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a soutenu que ce type de reconnaissances constitue une “récompense” aux atrocités du Hamas et a même accusé le président français, Emmanuel Macron, d'”alimenter la haine antisémite”, après avoir été le principal promoteur pour que d’autres pays parviennent à cette décision.
Auparavant, des pays européens comme l’Espagne, l’Irlande, la Norvège ou la Slovénie avaient déjà franchi le pas en 2024, dans le cadre d’un effort conjoint qui a été durement réprimandé par le gouvernement de Netanyahu.
