MADRID, 10 juillet (EUROPA PRESS) –
Les autorités nigériennes ont annoncé l’arrestation de deux hauts responsables présumés du groupe djihadiste État islamique au Grand Sahara (OIGS) dans le cadre d’une opération dans la « zone des trois frontières » aux côtés de l’armée française, au sein du cadre d’actions visant à améliorer la sécurité face à la recrudescence des attentats terroristes.
Selon les informations recueillies par la radio française Radio France Internationale, l’opération a été menée à Gorouol, près de la frontière avec le Burkina Faso et le Mali, et a également abouti à la neutralisation de plusieurs membres du groupe jihadiste, sans pour le moment qu’il y ait plus de détails.
Les suspects détenus, identifiés comme Abu Maryam, alias ‘Zaid’ –identifié comme un ‘juge’ ISGS–, et Sita Ousseini, alias ‘Loukoumane’, ont été remis à la junte militaire du Burkina Faso, où ils étaient recherchés pour Vos activités.
Des sources sécuritaires nigérianes ont indiqué que ces arrestations ont eu lieu grâce à la bonne coopération sur le plan militaire entre le Niger et la France, au milieu des pressions que subit Paris de la part d’autres pays de la région critiques de son rôle sur le continent, notamment Mali et Burkina Faso.
L’ouest du Niger, principalement la région de Tillabéri, a été le théâtre ces dernières années d’un nombre croissant d’actions de groupes djihadistes, qui ont étendu leur rayon d’action à partir du Mali et du Burkina Faso voisins. La filiale d’Al-Qaïda, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), et la filiale de l’État islamique, ISGS, opèrent dans le centre du Sahel.